Optimiser sa productivité : 3 étapes pour choisir le bon outil de gestion

 

En tant que professionnels, nous voulons être efficaces et bien organisés. C’est souvent dans nos résolutions du Nouvel An ou nos objectifs annuels. Être organisé permet de diminuer la charge mentale ainsi que le stress. Une augmentation de la productivité est également un effet d’une bonne organisation puisque les pertes de temps diminuent considérablement.

Nous avons vu dans les dernières années une forte augmentation de la popularité des outils de gestion de projets que ce soit Asana, Trello, Notion, Monday.com…Les outils de gestion de projets ou de tâches sont donc souvent la première option considérée pour mieux s’organiser.

Avec l’abondance d’outils et de plateformes sur Internet, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors, comment choisir son outil de gestion de projets? Voici quelques étapes à suivre pour vous éclairer.

 

1- Faire un bilan

La première étape est d’avoir une vue d’ensemble de tous les outils et toutes les plateformes qui sont utilisés par vous et/ou votre équipe. Regardez autant ceux utilisés pour l’organisation, la planification, l’exécution et le bilan des projets.

Liste des outils

Dressez la liste de tous les outils utilisés, que ce soit un fichier Excel, un calendrier, un post-it ou une application de gestion. Pour chacun des outils, identifiez pourquoi il est utilisé et quel est l’avantage de cet outil. Repérez également leurs lacunes comme la difficulté de mise à jour, le manque de statistique ou la difficulté de partage. Ces points négatifs ont une grande valeur pour votre choix futur.

Impliquez vos employés, car les informations recueillies seront la source des données pour les prochaines étapes. De plus, l’implication de vos équipes dès le début du processus permettra une meilleure adaptation et acceptation des changements. Même si vous faites le meilleur choix à la fin, si vous ou vos employés ne l’utilisez pas, vous ne serez pas plus avancé.

 

2- Établir vos objectifs

Ici, vous avez repéré les objectifs comblés actuellement, il vous reste à identifier les objectifs que vous souhaitez. Pourquoi souhaitez-vous changer les méthodes actuelles? Que voulez-vous avoir comme résultats que vous n’avez pas actuellement? Quelles informations vous manque-t-il avec les outils actuels?

Objectifs du nouvel outil

Les questions ci-haut vous aideront à établir les objectifs que vous désirez atteindre. Il est intéressant d’inclure ceux de vos employés autant que ceux de vos supérieurs. Regardez également dans les évaluations de vos équipes ce qui est revenu par exemple, le dépassement des délais, la surcharge d’une personne par rapport au reste de l’équipe, etc. Vous aurez ainsi d’autres pistes pour dresser votre liste et vous vous assurerez du réel apport de votre changement.

Voici quelques exemples d’objectifs: obtenir des statistiques pour vos bilans, avoir une vue d’ensemble de la charge de travail individuelle des employés, repérer les périodes de forte demande, assurer un meilleur suivi, augmenter le niveau de communication.

3- Déterminer vos critères

À cette étape, vous déterminez les critères essentiels de votre outil. Il est bien sûr important de lister ceux actuels, mais pensez également au futur de votre équipe, aux projets à venir et à vos objectifs d’entreprise. Vers où souhaitez-vous aller? Comment cet outil pourrait vous aider à atteindre les objectifs de l’entreprise?

Reprenez les points forts et les points faibles des outils actuels ainsi que vos objectifs précédents. Ces informations vous aideront grandement à cette étape.

Les fonctionnalités

Un tableau comparatif avec les fonctionnalités et les différentes plateformes vous permettra d’avoir une vue plus complète. Sélectionnez quelques outils afin de ne pas vous sentir submergé. Les fonctionnalités que vous identifiez concernent, entre autres, la méthode de travail, la collaboration entre vos employés, la planification, les rapports, etc.

Pensez aussi à regarder pour la gestion des vues, la personnalisation de la plateforme et le partage des données. Regardez en premier les fonctionnalités nécessaires et ensuite les ‘’nice to have’’.

Le nombre d’utilisateurs dont vous avez besoin est un élément à mettre dans votre liste, mais aussi le nombre de personnes qui travaillent simultanément sur un projet. Il peut être intéressant de voir la compatibilité avec vos autres technologies que ce soit vos outils de communications, de documentation et autres.

Implantation et soutien

L’implantation du système doit également correspondre avec vos ressources que ce soit en termes de temps, d’argent ou de ressources humaines. Si vous devez consacrer un employé à temps plein durant un mois, avez-vous les capacités de le faire? Vous pouvez aussi regarder pour des pigistes ou des consultants afin de vous soutenir ou de déléguer l’implantation.

Le soutien et l’accès à de la documentation suite à l’implantation de votre outil est un enjeu important à considérer. Étant donné que la planification et l’organisation de votre travail se fait depuis cette plateforme, un problème peut grandement vous impacter. Avez-vous accès facilement soit via le site du fournisseur ou des blogues à de l’aide? Pouvez-vous parler directement avec le fournisseur, y a-t-il des consultants/entreprises externes qui pourraient vous soutenir?

Coût actuel et futur

Et oui, on n’y échappe pas, le coût d’un outil sera un critère. Ce n’est pas toujours facile de comparer entre fournisseurs puisqu’ils n’ont pas les mêmes forfaits. C’est pourquoi je vous recommande de partir de vos besoins actuels et futurs. Si votre équipe grandit et que vos projets évoluent, est-ce que vous pourrez faire évoluer votre forfait également? Regarder les niveaux d’incrémentation des forfaits, par exemple, le forfait d’entrée vous permet 15 utilisateurs et le forfait suivant en permet seulement 2 de plus.

Le coût initial, de l’abonnement et de l’implantation doivent être considérés, car certains outils demandent un coût d’implantation plus élevé, d’autres sont gratuits, mais rapidement vous vous retrouvez limité.

 

Faire un choix éclairé

C’est le moment! Votre choix final doit répondre à vos besoins et à vos méthodes de travail et non que vous vous adaptiez à l’outil. Gardez cela en tête et référez-vous aux résultats des étapes précédentes. Il n’y a pas de mauvais outils, mais bien une mauvaise utilisation de ceux-ci.

N’hésitez pas à prendre un essai gratuit afin de tester les outils. C’est un bon moyen avant de faire le choix décisif de les utiliser dans le véritable contexte. La très grande majorité des fournisseurs vous offriront un essai gratuit soit en termes de temps ou de nombre d’entrées. En plus de votre essai, demandez à un de vos employés de tester la ou les solutions finales. Vous aurez ainsi un point de vue différent du vôtre pour comparer. Étant donné que vous et vos employés avez des réalités différentes, vous vous assurez donc de correspondre aussi à leurs besoins. Vous pourrez être surpris du résultat final.

Les étapes mentionnées ci-haut vous permettront de vous démêler avec les différentes options offertes. Toutefois, le choix et l’implantation de l’outil de gestion de projet peuvent s’avérer beaucoup plus gros et complexes. Vous pouvez demander de l’aide à un consultant afin de bien vous guider et de vous conseiller.

Peu importe le choix ou la méthode de sélection, la réussite sera entre les mains des utilisateurs. Formez vos équipes sur l’utilisation, les objectifs derrières et les raisons de ce choix. Même avec la plus grande volonté, si vos employés ne sont ni formés, ni encadrés, l’outil finira par être oublié.

Vous avez les outils en main pour trouver votre outil et débuter votre nouvelle gestion de projet.

Bonne recherche!

Vous avez besoin de vous faire accompagner dans cette démarche ? Prenez RDV avec Marie-Christine Pinglot via cette page pour une consultation en ligne

Auteure : Marie-Christine Pinglot

Les 5 mins marketing des Talents M est un projet réalisé en partenariat avec Justin Agbohou et Sophie Deleuze tous deux membres des Talents M et cofondateurs de  YouPartner.

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Comment se démarquer en ligne grâce à un contenu impactant ?

Se démarquer en ligne est un des plus gros défis des entrepreneurs que nous croisons : avec le flow d’information que nous recevons chaque jour, nous avons quelques secondes pour capter l’attention de notre audience. Le but de votre présence sur les réseaux sociaux est certainement d’accroître votre communauté et de vous faire connaître. Dans cet article je vais vous partager 4 conseils (et un bonus) pour créer des publications impactantes et augmenter la mémorisation de votre marque.

 

Pour capter l’attention, donnez de la valeur

L’idée ici est de répondre aux questionnements de votre audience et de résoudre un de ses problèmes. Vous devez donc connaître les freins et les problématiques de votre audience cible. En marketing on utilise un outil dont vous avez peut-être entendu parler : le persona.

Établir ses personas permet de dresser le portrait des personnes à qui vous vous adressez, ses principales caractéristiques et traits, et ses enjeux, questionnements, freins.

Pour donner de la valeur, on va apporter une solution à un enjeu spécifique de notre cible.

C’est pour cela que beaucoup de publications commencent par une question (comme cet article 😀), on reformule la question que se pose notre audience et on lui donne ensuite des éléments de solution.

Pour établir votre persona vous pouvez vous inspirer de différents canevas qui existent en ligne, c’est quelque chose qui évolue avec le temps, plus vous avez d’expérience, plus vous allez connaître parfaitement votre cible, ses caractéristiques et problématiques.

Gardez votre persona proche de vous, lorsque vous être en train de travailler sur votre contenu et demandez-vous, est-ce que ma publication répond à un questionnement de ma cible ?

Provoquez une émotion pour augmenter la mémorisation

Une fois qu’on a attiré l’attention, il faut encore que notre audience se souvienne de nous. Comme son cerveau est bombardé d’informations et de contenus de différentes marques, il est difficile de se faire une place dans sa mémoire.

Notre cerveau mémorise mieux une information lorsqu’elle est reliée à une émotion. 

Ce sont ces émotions que votre clientèle va associer à votre marque, alors assurez-vous qu’elles soient positives : soulagement, joie, inspiration, reconnaissance, sentiment d’être compris.e…

lorsque vous rédigez votre contenu posez-vous la question : comment je veux que mon audience se sente ? Ensuite que voulez-vous qu’elle sache, qu’elle mémorise ? et enfin que voulez-vous qu’elle fasse ? Quelle action allez-vous lui demander de faire : réserver en ligne, s’inscrire à votre infolettre, etc.

Créez une relation de confiance grâce à l’authenticité

Vous avez des caractéristiques qui vous distinguent de votre concurrence, qui vous rendent unique. Clamez-les haut et fort! Vous allez ainsi attirer les personnes qui se reconnaissent dans vos valeurs, vos engagements. Prenez le temps d’expliquer pourquoi c’est un avantage, comment cela se traduit au quotidien dans votre entreprise que ce soit dans votre relation client, la manière dont sont fabriqués vos produits… vous devez démontrer comment vous vivez et transmettez vos valeurs ou engagements.

Le ton que vous adoptez dans vos communications doit aussi refléter vos valeurs, par exemple si une de vos valeurs est la simplicité, vos communications doivent être simples et faciles à comprendre. C’est important, car votre audience va vous trouver authentique si vous êtes cohérent.e., c’est-à-dire, si vos communications lui donnent la même perception de votre entreprise à travers le temps.

Mettez en avant les bénéfices pour susciter l’intérêt

Dans un premier temps, ce qu’on appelle la phase de découverte, votre client potentiel n’est pas intéressé par la liste des fonctionnalités possibles de votre produit, donc ne lui décrivez pas.

Le plus efficace est de mettre en avant les bénéfices que va retirer votre client à l’utilisation de votre produit ou service. Il y a plusieurs types de bénéfices : fonctionnels et émotionnels.

Dire que votre produit est 2 fois plus rapide que celui des concurrents c’est mettre en avant un bénéfice fonctionnel.

Dire que grâce à la rapidité de votre produit, votre client va pouvoir passer plus de temps de qualité avec sa famille, ou se consacrer à une activité qu’il aime, c’est mettre en avant un bénéfice émotionnel.

Si vous êtes arrivé.e jusque-là, vous aurez certainement compris que la mise en avant d’un bénéfice émotionnel est plus impactante, vous invitez votre clientèle potentielle à se projeter vers un futur souhaité, la satisfaction d’un besoin.

Bonus : recyclez

La durée de vie d’une publication sur les réseaux sociaux est très courte, alors n’hésitez pas à recycler votre contenu sous différentes formes : en répétant le même message sous différentes formes et plateformes vous allez atteindre plus de monde. Par exemple, votre article de blogue le plus lu peut être recyclé en une vidéo YouTube, 3 ou 4 réels sur Instagram, un carrousel sur LinkedIn.

Grâce à ces conseils, vous allez gagner de l’impact de vos contenus sur les réseaux sociaux, et en les répétant sous une forme différente à différents endroits, vous allez maximiser cet impact.

Vous avez besoin d’aide pour créer des contenus impactant, prenez RDV avec Julie Vallin via cette page pour une consultation en ligne, ou en savoir plus sur sa formation.

Auteure : Julie Vallin

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Aujourd’hui, les entrepreneurs démarrant leur activité ont compris que pour se faire connaître, il faut passer par le web pour acquérir une clientèle, donc être propriétaire d’un site web, comme vitrine de ce que l’on est et de ce que l’on propose. La plupart du temps, je rencontre deux types d’entrepreneurs. Le premier type, ceux qui n’ont pas le temps de s’occuper de leur communication et de faire grandir leur entreprise en même temps. Le deuxième type, ce qui ont des idées mais pas assez de connaissances, et ne savent ni par où commencer, ni comment s’organiser. Si vous vous reconnaissez dans un de ces deux cas de figure, je vous dévoile ici 5 secrets de rédaction pour y voir plus clair et commencer à rédiger des contenus pertinents pour donner de l’impact à votre site internet.

Secret #1 : Définir votre clientèle cible

Avant toute chose, posez-vous cette question : à qui vous vous adressez ? En marketing et communication, il est primordial de savoir qui vous voulez atteindre avec vos produits ou services.

Pourquoi ? Parce que vous n’allez pas communiquer de la même manière s’il s’agit d’une femme de 35 ans qui est en transition de vie, ou d’un homme de 65 ans qui est à la retraite. Votre but est de capter l’intérêt de votre clientèle cible, en apportant une solution à un problème spécifique qu’il rencontre dans son quotidien.

Pour cela, il vous faut définir votre persona : quelle est sa personnalité, quelles sont ses habitudes, ses peurs, ses problèmes, ses frustrations, ses blocages, ses espoirs. Mettez-vous à sa place ! Cette recherche préalable, et fortement recommandée, vous aidera à établir un plan de communication et de marketing dans lequel votre site internet va jouer un rôle important.

Secret #2 : Définir le plan de votre site internet

Maintenant, posez-vous les 5 questions suivantes : qui, quoi, comment, où, quand ? Ces questions essentielles vont vous aider à organiser vos idées et à structurer votre site. Bien souvent sur un site internet, on retrouve les pages : Accueil, À propos, Produits et Services, Contact.

Ainsi, la question « qui ? » va donner la page « À propos » de votre site, dans laquelle vous allez raconter votre parcours et pourquoi vous êtes la bonne personne pour répondre aux problèmes de votre clientèle. Le « quoi ?  » et le « comment ? » vont donner vos pages « Services » ou « Produits ». Le « où ? » va devenir votre page « Contact ». Et le « quand ?  » indiquera vos disponibilités, vos modalités d’envoi, etc.

En suivant cette méthodologie, vous éviterez de vous disperser. Prenez le temps de répondre à chaque question en notant tout ce qui vous vient à l’esprit. Puis vous pourrez faire une sélection pour ne garder que les éléments les plus pertinents. Il n’est pas nécessaire d’écrire juste pour étoffer votre site internet. Faites au plus simple. L’important est de délivrer votre message et d’être compris. Il ne s’agit pas d’un concours de littérature, mais d’expliquer ce que vous vendez. Évidemment ce plan peut évoluer avec le temps, en fonction de votre activité et de vos résultats, mais l’important est de commencer quelque part n’est-ce pas ?

Secret #3 : Travailler votre référencement SEO

Il s’agit ici du fameux Search Engine Optimization, ou optimisation SEO. Plus votre site sera bien référencé, plus il sera visible et attirera votre clientèle.

Il y a plusieurs critères qui entrent en jeu pour que votre site internet bénéficie d’un SEO performant : l’expérience utilisateur (UX), la qualité des liens, et bien sûr le contenu. Pour proposer un contenu pertinent, vous allez d’abord devoir utiliser les bons mots clés. Quelle serait la recherche de votre persona sur internet ? Quels mots emploie-t-il pour exprimer son besoin ?

Prenez le temps de faire cette étude en vous mettant à sa place. Cela va vous permettre de vous approprier le langage de votre clientèle afin de le retranscrire dans vos contenus et de modifier votre lexique personnel, voire de le remplacer complètement par les mots de vos clients, pour mieux les attirer. D’où l’intérêt de connaître votre persona dès le départ.

Secret #4 : Mettre de la cohérence dans vos contenus web

Pour optimiser vos contenus, il est également important qu’ils soient cohérents. Google ne va pas seulement vous référencer grâce aux mots clés, mais aussi grâce à la cohérence de votre discours sur le web. Il en est de même pour votre clientèle, qui lorsqu’elle se posera la question de faire appel ou non à vous, cherchera toutes les informations à sa disposition. Assurez-vous que les sujets dont vous parlez répondent toujours d’une manière ou d’une autre à la problématique de votre clientèle cible.

Voici un exemple simple : si vous vendez un service de toilettage pour chiens et que dans votre blog, on retrouve des articles sur l’intelligence artificielle, cela n’est pas cohérent. Il faut aussi véhiculer une certaine logique entre votre site internet et l’ensemble de vos profils et informations visibles sur le web. Parce que si vous vous revendiquez comme coach en développement personnel et que votre profil LinkedIn est lié sur votre site internet, il faut que celui-ci reflète cette expertise soit par une expérience professionnelle, soit par une certification.

En résumé, il est important de relire l’ensemble de vos contenus et de vos liens, afin de vérifier qu’il n’y a pas de redites, d’oppositions ou d’incohérences.

Autre point important, la cohérence de votre image de marque va aussi se refléter dans les formats d’écriture que vous allez utiliser. Si vous écrivez un article ou une description de produit, vous n’allez pas utiliser la même manière d’écrire. Elle sera plus littéraire pour un article, et si c’est une description de produit, il faut aller à l’essentiel, avec des bullet points tout simplement.

Adaptez votre prose au message que vous souhaitez faire passer.

Secret #5 : Écrire des contenus attractifs

Maintenant que vous savez à qui vous adresser, quels mots utiliser, de quels sujets parler et sous quel format, comment allez-vous concrètement mettre tout cela par écrit ? Premièrement, que votre texte fasse 3 lignes ou 5 pages, le secret d’un contenu pertinent, c’est la structure. Il faut structurer vos idées. Une fois que vous avez élaboré votre structure et mis vos idées dans l’ordre, vous n’avez plus qu’à étoffer chaque idée.

Ensuite, concision et clarté doivent guider votre rédaction. Sur le web, le temps d’attention des gens est très court. Donc il faut savoir accrocher l’œil rapidement. Et pour cela, votre style doit être lisible, léger, et doit donner envie de continuer la lecture. Car ce que vous voulez, c’est provoquer l’engagement de votre client. Évitez les phrases trop longues, les répétitions, les tournures de phrases trop complexes. N’hésitez pas à utiliser des titres, des sous titres, des listes. En suivant ces techniques de rédaction, non seulement vous obtiendrez des contenus de qualité, mais de plus, cela vous évitera de vous disperser en écrivant.

Et pour finir, une petite consigne : relisez-vous à voix haute ! Parce que la différence entre relire dans sa tête et relire à voix haute, c’est qu’à voix haute, vous allez plus vous concentrer sur ce que vous faites. Donc cela va vous permettre de vraiment vous plonger dans le texte, et d’être attentif du début jusqu’à la fin de ce que vous lisez. Cela va vous permettre de repérer vos fautes, vos incohérences, vos tournures de phrases maladroites, et au final, d’arriver à produire un texte qui est prêt à être publié !

Besoin d’un accompagnement ?

Ce que mes clients aiment lorsque l’on travaille ensemble, c’est que j’ai une manière ludique de leur faire appréhender la rédaction. Cela rend l’exercice rédactionnel facile, qui devient un jeu, et renvoie au plaisir de la créativité pure.

Car le secret des contenus pertinents et engageants, c’est avant tout le plaisir et l’authenticité !

Je les emmène parfois sur des terrains auxquels ils ne s’attendaient pas, grâce à des exercices leur permettant de libérer leur potentiel littéraire. Ils ont alors l’occasion d’explorer d’autres facettes d’eux-mêmes, leur permettant ainsi de mieux exprimer ce qu’ils ont à vendre, pourquoi ils le vendent, et tout simplement pourquoi ils font ça.

 

Auteure : Céline Fiammante

Si malgré ces meilleures pratiques vous vous arrachez les cheveux avec votre site internet, si vous ne savez pas par quel bout commencer, ou que vous avez besoin d’aide pour écrire des contenus pertinents, Rencontrez Céline Fiammante en cliquant sur sa page ici.

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Convertir sur son site grâce au contenu

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Quand un projet professionnel nous passionne, nous voulons et devons en parler autour de nous. Parfois les idées se bousculent et on se demande la meilleure manière de le faire. Mais comment communiquer efficacement sur nos produits et services auprès de notre clientèle cible? Et qui est-elle d’ailleurs? Toutes ces questions sont légitimes, car il peut être difficile de savoir comment bien rejoindre nos différents types de clients. S’adresser à eux d’une manière qui les interpelle vraiment ne s’improvise pas. Et prioriser ses idées est nécessaire pour parler de ses produits ou services.

Heureusement, il existe des outils pour structurer votre démarche, dont l’ADN de l’entreprise.

A quoi sert l’ADN de l’entreprise

Expliciter l’ADN de l’entreprise est un travail de fond.

L’intérêt de cet outil est de se connecter à l’essence du projet pour déterminer comment le partager adéquatement aux autres, ceux que vous voulez aider et qui recherchent un organisme ou une entreprise comme la vôtre, tout en vous distinguant de la concurrence et en étant le plus VRAI possible.

Il identifie la nature profonde du projet. Vous vous connectez à vos réelles aspirations, aux raisons qui vous ont amenées à le lancer et/ou à le porter depuis, à bout de bras parfois.

Il retrace les étapes clés ayant permis de le construire. Puis il reconnaît les valeurs de votre organisation et aide à déterminer la personnalité de la marque.

Ainsi vous établissez facilement un fil conducteur pour toutes vos communications, à l’externe comme à l’interne.

Toutes les personnes en lien avec votre organisme ou votre entreprise gagneront à le connaître et à s’y retrouver. Vos collaborateurs notamment sont les premiers concernés puisqu’ils incarnent les valeurs de votre entreprise. Leur communiquer ces informations donne aussi du sens à leur travail.

On peut le mettre à jour tous les 2 ans sans pour autant le retravailler complètement, car une fois défini, l’ADN de l’entreprise est plus ou moins moulé dans le marbre.

Les éléments clés de l’ADN de votre entreprise

Pour déterminer l’ADN de votre entreprise, vous devrez recueillir différents éléments que nous vous présentons ici.

Les étapes clés ou l’historique

Les étapes clés sont les étapes déterminantes d’un organisme ou d’une entreprise. Elles retracent quel a été l’élément déclencheur du lancement du projet et les étapes ayant permis son évolution pour l’amener où il est.

 

Si on prend une entreprise en lancement, il peut être pertinent de reconnaître les étapes ayant amené les porteurs du projet à repérer quelles compétences ils pouvaient mobiliser pour ce projet et surtout, quelles ont été les expériences lui ayant donné l’envie de le lancer.

Pour une entreprise en croissance, nous ajouterons les étapes phares qui ont mené le projet sur le chemin actuel.

Par exemple, il est souvent noté le démarrage de l’aventure Apple dans un garage. Les autres étapes clés de l’entreprise sont par exemple le moment où elle est entrée en bourse, lorsqu’elle a commencé la diversification de ses produits, lorsque le changement de CEO a eu lieu. Bien entendu, il y en a plus, mais se restreindre à celles qui décrivent le mieux le trajet emprunté sera plus marquant et impactant.

Mission et vision

Mission

La mission est en quelque sorte la raison d’être de l’entreprise. Elle précise son champ d’action, ce qu’elle offre, à quel public, dans quelles conditions, avec quels avantages. Il est nécessaire que sa description ne soit pas trop large afin qu’elle soit suffisamment claire et engageante. Mais elle ne doit pas être trop restrictive, pour une pas avoir à être retravaillée plus tard, si on décide d’élargir le champ de nos actions.

Par exemple, si vous avez un magasin de bio en vrac, il vaut mieux annoncer que vous offrez des produits qui ont un impact positif sur la santé et sur la réduction des déchets, plutôt qu’indiquer que vous offrez des produits alimentaires en vrac. La première vous autorise à ajouter des produits d’entretien et des cadeaux éco-responsables, alors que la deuxième vous en empêche.

Vision

La vision correspond aux aspirations de l’entreprise, où vous la voyez dans les prochaines années. Généralement, étant donné la vitesse à laquelle les situations économiques changent (et on l’a remarqué davantage encore lors de la Covid), la vision est définie à deux ou trois ans.

L’intérêt de la vision est de s’aligner. Elle peut ensuite être communiquée en interne, afin que les collaborateurs et les partenaires clés s’y reconnaissent et se l’approprient et que l’entreprise soit amenée là où l’on veut par les chemins souhaités.

Le Golden Circle

Le troisième point important pour bien caractériser les fondations de son entreprise est le Golden Circle, conceptualisé par le conférencier Simon Sinek.

Cet outil permet de se connecter au cœur du projet. Il met en lumière les motivations profondes du porteur du projet et ce qui le distingue des autres entreprises similaires. Le Golden Circle a trois dimensions : le Why, le How et le What.

Les trois dimensions du Golden Circle

Commençons par le What, il est facile à trouver car il répertorie les produits et les services que l’entreprise ou l’organisme offre.

Le How correspond à l’avantage concurrentiel, la façon dont vous vous distinguez de la concurrence.

Le Why s’intéresse aux aspirations qui mobilisent et motivent le porteur du projet et son équipe à s’investir dans l’organisation. Il est beaucoup plus pertinent, parce qu’il touche les interlocuteurs au niveau émotionnel.

Prenons l’exemple d’Apple, ils proposent des appareils électroniques, c’est leur What. Mais ils ne sont pas les seuls à en offrir. Par contre, ils ont une façon unique de se présenter. Leur Why pourrait se définir par « Penser différemment en défiant le status quo ». Leur How serait « des outils avec un design épuré et faciles d’utilisation ».

Grâce à ces éléments très clairs, Apple attire les clients qui s’y reconnaissent.

Partir du Why pour aller au What

Quand vous travaillez sur le Golden Circle, il est important de partir du Why, puis aller au What en passant par le How. Ainsi vous restez focalisé sur ce qui vous interpelle vraiment dans votre projet, sur vos motivations profondes. Si vous commencez par les produits et services, la démarche semble plus facile mais cela vous déconnecte du cœur. C’est pour cela qu’il est plus pertinent de l’utiliser dans ce sens.

Définir ses personae

Les personae sont des sortes de représentations personnifiées de vos différents publics cibles.

Si vous les connaissez bien, vous saurez vous adresser à eux dans toutes vos communications. Parfois, vous ne vous adresserez qu’à l’un ou l’autre, pour émettre des messages plus ciblés, plus spécifiques. Mais à eux tous, ils représentent le cœur de cible de vos clients, utilisateurs ou bénéficiaires de vos produits et services.

En général, nous nous astreignons à 3 ou 4 personae par organisme ou entreprise.

Prenons l’exemple d’un restaurant ouvert de 11h à 23h. Leur clientèle du midi sera peut-être des gestionnaires d’entreprises et d’organismes. En début de soirée, ils auront une clientèle familiale. Et en deuxième partie de soirée, ils auront tendance à recevoir davantage des jeunes adultes. Ces trois clientèles cibles ont des besoins différents. Et définir les personae, c’est établir un profil type représentatif de chacune de ces clientèles types.

Bien sûr, ce restaurant sert d’autres sortes de clients mais nous nous en tenons à ces trois là. Pourquoi ? Car ce sont les plus représentatives de la clientèle qui aime ce restaurant et que ce restaurant aime servir. En s’adressant à eux trois, on s’assure qu’ils se sentent vraiment appelés par les messages. Et en même temps on touche également les autres clientèles, qui se reconnaissent également dans les communications pour ces trois-là.

Une fois les personae identifiés, pour bien communiquer avec eux, vous devez savoir exactement de quoi ils ont besoin, comment ils le formulent, comment ils aiment que l’on s’adresse à eux et ce qui les touche.

Comment identifier clairement l’ADN de votre entreprise

Maintenant que vous connaissez les principaux éléments de l’ADN de l’entreprise, voici trois astuces pour réussir votre démarche :

Le premier, est d’oser mettre vos tripes sur la table et vous connecter aux émotions, aux motivations, et à ce qui vous anime réellement dans votre projet.

Le deuxième est d’accorder sa confiance au processus, effectuer des boucles d’itération, passer d’un élément à l’autre pour les nourrir à tour de rôle et identifier les racines du projet.

Et le dernier est de s’entourer des bonnes personnes. Elles doivent être en mesure de vous poser les bonnes questions et de vous ramener sur le bon chemin si vous vous en éloignez. Elles seront comme un miroir pour vérifier si vous êtes bien aligné.

Auteure : Nathalie Esain

Votre projet vous passionne, mais vous ne savez pas comment communiquer avec impact et hiérarchiser efficacement vos idées pour rejoindre vos clients et vos utilisateurs préférés ? Rencontrez Nathalie Esain en cliquant sur sa page ici

 

Video Booster son marketing avec l'ADN de son entreprise

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Comment et pourquoi se lancer sur les réseaux sociaux 

Lorsque vient le temps de lancer son projet, produit ou service, on ne sait plus où donner de la tête! Il y a tellement à faire, surtout au niveau du marketing. Est-ce qu’on devrait ouvrir un compte TikTok? Une page Facebook? Et quelles sont les bonnes pratiques?

Nous avons demandé à Myriam Forest, consultante et formatrice en marketing web de nous en parler. Voici ce qu’elle avait à dire sur le sujet!

Pourquoi inclure les réseaux sociaux dans sa stratégie marketing web

Votre stratégie de marketing web peut inclure la présence de votre entreprise sur plusieurs canaux,  comme les réseaux et médias sociaux, mais aussi sur un site web ou en utilisant le marketing par courriel.

Il est conseillé d’avoir une bonne stratégie de marketing numérique de type 360 degrés, en étant présent sur tous les canaux., chacun ayant ses avantages et permettant d’atteindre des objectifs distincts.

De plus, ces différents outils interagissent entre eux. Eh oui, les réseaux sociaux, ça ne vit pas en vase clos! Normalement, on voudra les utiliser afin de diriger le trafic vers notre site web ou encore pour garder le contact avec des clients potentiels ou existants.

Mais, lorsqu’on débute, il peut être difficile de se lancer partout en même temps. On voudra donc faire des choix et prioriser certaines actions pour commencer. En ce sens, les réseaux sociaux peuvent donc servir de bonne porte d’entrée.

Une bonne première étape

C’est une bonne première étape, notamment, parce qu’ils sont relativement simples d’utilisation et gratuits. On peut facilement créer son profil en ligne, sans avoir à débourser pour accéder à l’outil. Vous allez tout de suite être en communication directe avec votre public cible. Cela veut dire que vous allez être en mesure de tester votre idée de produit ou de service en obtenant de la rétroaction presque immédiate de la part du marché.

Quelles plateformes choisir?

Facebook, Instagram, Tik Tok, LinkedIn, Twitter, Pinterest… Il y a du choix! De nouvelles plateformes font régulièrement leur apparition, certaines deviennent très populaires, d’autres sont délaissées.

À moins d’avoir un gros budget qui vous permet d’engager des ressources pour gérer vos communautés en ligne et pour créer du contenu de qualité, vous allez devoir faire des choix. Vous ne pouvez pas être partout! Votre temps est important et les réseaux sociaux peuvent être chronophages.

Alors, on fait quoi? On vous suggère de sélectionner entre une et trois plateformes, au maximum. Ainsi, vous serez en mesure d’y accorder le temps voulu. Tel que le veut l’adage, on privilégie la qualité sur la quantité.

Ensuite, considérez les trois éléments suivants lors de votre sélection.

  • Le persona

Il s’agit ici de votre client cible, votre client idéal. Pour le rejoindre, vous voulez être là où il est!

La meilleure technique pour l’identifier et le comprendre? Vous mettre à sa place, dans ses chaussures. Quelle plateforme utilise-t-il? À quel moment? Et pourquoi?

En cas de doute, faites des tests! Vous pourriez être surpris des résultats.

Finalement, lorsque l’on parle de persona, on peut décider d’aller plus loin et de viser un autre groupe de personnes que nos clients. Par exemple, on pourrait tenter de rejoindre des anges financiers pour leur donner une raison de croire et d’investir en notre projet. Ou encore, créer des liens avec des collègues de notre industrie pour bâtir éventuellement des partenariats.

  • Vos objectifs

Le deuxième élément concerne les objectifs que vous vous êtes fixés. Que souhaitez-vous atteindre comme résultat?

Est-ce que vous voulez faire passer vos clients potentiels à l’action et vendre? Souhaitez-vous partager votre culture d’entreprise? Devez-vous fournir de l’information à une communauté? Cherchez-vous à créer des liens entre les membres d’un groupe?

Certaines plateformes se prêtent mieux à l’atteinte de certains objectifs, il est donc essentiel de bien s’informer pour faire les bons choix

  • Vous 

Le dernier élément c’est vous, ou plutôt, votre entreprise. C’est un élément clé, mais, malheureusement, souvent négligé.

Il faut prendre en compte votre aisance, ou à l’inverse, votre dédain, envers les plateformes.  Si vous n’êtes pas à l’aise avec un outil ou un type de média, cela va paraître et pourrait vous nuire. Alors que si vous avez du plaisir et qu’aller sur Instagram, par exemple, est facile et naturel, ce sera plus facile de conserver votre présence sur ce réseau social dans le temps.

Quelles sont les meilleures pratiques à adopter?

Il faut éviter de tomber dans le piège classique : faire trop d’autopromotion! À la base, il est important de se rappeler que les réseaux sociaux ne sont pas faits pour vendre, mais bien pour créer un lien de dialogue avec votre clientèle.

Types de contenus

Pour vous aider à mieux pondérer vos types de contenus, on vous suggère de balancer celui-ci en vous assurant de respecter ces trois thèmes dans les proportions suivantes :

1/3 promotions

Lorsque c’est fait avec modération, c’est tout à fait correct de faire la promotion de vos produits et services. Simplement vous assurez que ce n’est pas la seule chose sur laquelle vous communiquez et pensez à bien mettre de l’avant les bénéfices clients, la transformation vécue, etc.

1/3 informations

Ici, on retourne dans les fameux souliers de notre persona. Que veut-il savoir ?

Il est donc question d’offrir du contenu à valeur ajoutée.

Répondez aux interrogations, aux doutes.

1/3 émotions

N’oubliez pas de toucher le cœur des gens en humanisant vos communications. Pensez à intégrer le storytelling dans vos messages. Mettez de l’avant vos valeurs et votre équipe, si vous en avez une.

 

Appel à l’action

À la fin de vos messages, n’oubliez pas d’inclure un appel à l’action (CTA).

Que voulez-vous que les lecteurs de votre publication fassent maintenant? Une visite sur votre site web, peut-être? Un appel, une inscription à un événement? La lecture d’un article de blogue?

L’appel à l’action peut aussi être du niveau de l’interaction. On pourrait vouloir que les gens partagent la publication, la commente, etc.

Par contre, attention! Les algorithmes n’aiment pas qu’on dicte des mots ou des phrases trop directes. Évitez les formulations telles que : « Partage cette publication sur ton mur » ou « Clique sur j’aime ».

Soyez donc plus créatif (et discret). Si vous cherchez à avoir des commentaires, utilisez plutôt, par exemple : « Est-ce que vous avez déjà vécu une situation similaire? On aimerait en savoir plus. Expliquez-nous comment cela est arrivé et surtout ce qui aurait pu être fait. »

À vous de choisir votre contenu et de diriger votre audience au bon endroit. Donnez-lui le goût de passer à l’action!

Dialogue et communication bidirectionnelle

Comme mentionné plus haut, les réseaux sociaux sont avant tout un accès direct à votre marché, votre public cible. Il faut donc mettre à profit cet élément et s’engager dans un dialogue avec notre communauté. Pensez communication bidirectionnelle plutôt que monologue.

Comment déjouer l’algorithme? 

C’est LA question que tout le monde se pose. Le fameux algorithme!

On veut savoir comment le déjouer et obtenir de meilleurs résultats en termes de portée organique.

C’est vrai que cette dernière est en chute libre sur beaucoup de plateformes. Et, bien sûr, on comprend la frustration vécue.

Mais il reste qu’il n’y a pas de formule magique… outre créer du bon contenu et publier de manière constante!

L’engagement

Les premières minutes suivant une publication sont cruciales. C’est à ce moment que l’algorithme va juger de la pertinence de ce que vous venez de mettre en ligne. Si le contenu en question plait à vos abonnés, il poussera alors le tout à plus de gens, et ainsi de suite.

Donc, on veut rapidement générer de l’engagement. C’est-à-dire qu’on désire que nos abonnés réagissent avec les j’aime, j’adore, etc. On veut des clics et que nos abonnés lisent le contenu de notre publication. Mais, ce que l’on cherche par-dessus tout, c’est d’avoir des commentaires et des partages! Ces derniers ont en effet plus de poids dans l’algorithme, car toute interaction n’a pas la même valeur.

Il faudra donc composer du texte et présenter du contenu qui plaira à vos abonnés, tout en favorisant les longs commentaires et les partages.

La constance

Au niveau du rythme de publication, la constance est très importante.

Ne publiez pas intensivement pendant une période, pour disparaître ensuite!

Soyez régulier. Assurez-vous de trouver une fréquence que vous serez capable de maintenir dans le temps. Et n’hésitez pas à profiter des périodes créatives pour prendre de l’avance et rédiger du contenu en amont! Votre meilleur ami : un calendrier éditorial. Celui-ci vous permettra de mieux planifier vos publications.

En conclusion, la persévérance c’est la clé! Il n’y a pas de formule magique ou de solution « one size fit all ». Il faut accepter de tester et de s’ajuster au niveau de sa stratégie.

Vous avez besoin d’un coup de main pour mettre le tout en place? Prenez rendez-vous avec moi ici pour une consultation.

Auteure : Myriam Forest

Retrouvez sa video sur la chaine youtube des Talents M : Voir la video, réseaux sociaux 3 astuces pour briller facilement!

Les 5 mins marketing des Talents M est un projet réalisé en partenariat avec Justin Agbohou et Sophie Deleuze tous deux membres des Talents M et cofondateurs de  YouPartner.

Pour découvrir les prochaines vidéos, abonnez-vous à notre chaine ou inscrivez-vous à notre infolettre!

Le marketing responsable s’invite à la table

C’était en 2021. Encore au front de la pandémie, notre équipe se retrouvait devant un écran traversé par deux rangées de petits carrés. Dans chaque case, un buste plus ou moins centré, un front, le dessous d’un menton. Ça gigote un peu, ça prend des nouvelles.

Fidèle à l’année de sa naissance, notre aventure prendra forme dans le cadre indiscipliné d’une réunion Zoom. « Bon alors bonjour tout le monde ! C’est Maryline, votre fondatrice des Talents M. Nous avons Nelson avec nous. Nelson a aidé à fonder BaronMag et… ben on s’est dit que ce serait génial de partir une collaboration entre Les Talents M et BaronMag. Vous en pensez quoi ? »

On en pensait plein de choses. En 60 minutes, nous avions repensé le marketing, défini la communication et changé le monde. Plus encore, nous avions un début de projet : un mois sur le marketing responsable. Et au mois de mai en plus ! Celui qui abrite la Journée internationale du vivre-ensemble : paix, inclusion, compréhension, tolérance et solidarité.

Résultat ? Plus de 10 tables rondes et 2 épisodes de podcasts, tous sur des aspects divers du marketing responsable.
Juste sur le marketing responsable ?

Juste sur le marketing responsable.

Ou presque.

Mais c’est quoi le marketing responsable ?

Le marketing responsable, Les Talents M ont ça dans le sang. Ça vient naturellement. Parce que le Web impose tout simplement que nous repensions nos communications et nos techniques de vente. Comme le dit Maryline Marti, fondatrice des Talents M, « on s’adresse maintenant à une personne en particulier avec une offre générale alors qu’avant, on proposait un produit précis à un public général ». Et pour parler à cette personne précise, on doit l’intéresser. Parce que sinon, elle ira regarder sa tante faire de la sauce à spag en direct sur Facebook.

Aujourd’hui, les gens ont le choix de ne pas vous voir, vous lire, vous entendre. Il me suffit de ne pas vous suivre sur les médias sociaux pour vous éviter. Et l’anti-solution facile est de bombarder l’univers de contenu : LinkedIn, Facebook, Instagram, TikTok YouTube, courriel, publicités payantes et « j’ai le meilleur livre électronique pour toi si tu me donnes ton adresse courriel en échange ». Et c’est ainsi que de fil en aiguille, on arrive à une toile bruyante, encombrée de publicités et de messages marketing tous plus criards les uns que les autres.

Fondamentalement, le marketing responsable cherche à ramener la conversation à l’échelle humaine. Nous sommes maintenant presque tous et toutes des créateurs de contenu en ligne et nous avons donc tous et toutes une responsabilité à jouer dans l’état du Web. Et cette responsabilité s’étend à toutes les sphères de notre pratique et de notre vie : en tant que créateurs et créatrices de contenu marketing, en tant que responsables d’entreprise, en tant que consommateurs et consommatrices et en tant que personnes qui interagissons avec les autres sur Internet.

Et c’est ça le marketing responsable : reconnaître que la vente n’a pas besoin d’être une entreprise douloureuse, l’aboutissement d’une campagne de publicité violente et omnipotente. Reconnaître que la vente peut être une histoire avec une belle fin, ou juste une histoire toute simple entre une entrepreneure et son client.

Pourquoi un mois du marketing responsable ?

Il n’existe pas encore de lignes directrices claires et reconnues à grande échelle sur les bonnes pratiques du Web et du marketing Web. Pour l’instant, les entreprises s’appuient sur leur propre code et sur les lois, comme la Loi canadienne antipourriel. Et juste ça, c’est un problème. Le premier est inégal et mal-aligné (on ne manque pas de scandales pour le prouver) et la deuxième met trop de temps à rattraper la réalité.

Pendant ce temps, les entreprises qui veulent adopter de meilleures pratiques en marketing et en communication doivent souvent s’appuyer sur une pléthore d’information contradictoire (« tu dois changer TOUTE ta stratégie pis tes tapis ! »/« t’as juste besoin de mettre du féminin partout pis t’es bon pour la run »).

Alors à l’ère où Internet nous bombarde d’opinions, Les Talents M et BaronMag voulaient vraiment ouvrir la discussion sur l’état du marketing en 2021 et présenter des approches et des pratiques qui aideront les entrepreneurs, nous l’espérons, à devenir des acteurs actifs d’un marketing plus responsables. Aujourd’hui encore et pour les années à venir, ces réflexions continueront, nous l’espérons, de nourrir le changement.

Et pourquoi Les Talents M et BaronMag ?

Les Talents M sont un regroupement d’expertes (et quelques experts) en marketing, des gens au premier front qui sont témoins des changements importants qui se produisent dans le vaste monde de la communication et du marketing. Plus que personnes, nous sommes conscientes de notre responsabilité. Nous sommes conscientes que les conseils que nous donnons à nos clients et clientes contribuent directement à construire le monde de demain. Alors quand Nelson est venu se mêler à nous sur Zoom, nous avons vu la possibilité de parler directement avec tout un lectorat d’entrepreneurs curieux et d’entrepreneuses curieuses, prêts et prêtes à ouvrir la conversation. Prêts et prêtes à reconnaître que tout comme nous, ils et elles sont responsables de créer le marketing de demain.

Vous en voulez encore plus ? Allez voir…

Épisode 29 du podcast « Qu’est-ce que le marketing responsable ? » de BaronMag avec Ania Ursulet, Maryline Marti, Aycha Fleury (Les Talents M) et Nelson Roberge (BaronMag),

Table ronde « Le marketing éthique et sa relation au droit » avec Aycha Fleury, Frédérick Letendre et Nelson Roberge

En ligne sur la plateforme PRO de BaronMag

Auteure : Aycha Fleury

Montréal, le 12 octobre 2021 – En mai dernier, Les Talents M, première communauté marketing francophone au Québec, lançait une initiative solidaire et engagée : le « Marrainage coup de cœur ». L’objectif du Marrainage est d’offrir à de petites entreprises locales touchées par le ralentissement économique des services en marketing et communication en pro bono.

Trois entreprises « coup de cœur » ont bénéficié des services de trois membres du collectif : Veinage, soutenue par Ania Ursulet, stratège marketing et communication, à l’initiative du projet ; Boutique Locolocal, aidé par Maryline Marti, fondatrice des Talents M ; et enfin Moulins Tremblay, aidé par Aycha Fleury, rédactrice en chef.

Les Talents M organise un événement de clôture afin de remercier l’ensemble des participants et participantes au projet et de célébrer ensemble la solidarité et le soutien économique local ! Seront présentes les entreprises «coup de cœur » Veinage, Boutique Locolocal et Moulins Tremblay, ainsi que les entreprises marraines : Miss Joe Cosmétiques, RaycoWylie-Syscomak, Médyx, Périmètre Marketing Inc.

« Nous souhaitions notamment que les entreprises coup de cœur et les entreprises marraines se rencontrent pour de vrai, car ce projet est avant tout une aventure humaine ! » concluent d’une seule voix, Ania, Maryline et Aycha.

 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Date : jeudi 28 octobre
Lieu : Boutique Locolocal, 5727, avenue du Parc, Montréal, QC H2V 4H2
Horaires : 17 h À 18 h 30

Réservation obligatoire : contact@lestalentsm,.com

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Contact Presse
Ania Ursulet | Courriel : aniaursulet@gmail.com | Cellulaire : 438 935 4545
Informations complémentaires et Dossier de presse sur demande.

À propos des Talents M

Les Talents M est une communauté de passionnés et passionnées dans les métiers du marketing et du coaching d’entrepreneur.es à impact. Notre mission est de créer les espaces et les conditions propices, pour proposer un marketing du 21e siècle qui sert et engage des conversations gagnante-gagnante-gagnante. Faire partie des Talents M c’est vivre un tout plus grand que nous-mêmes où nous contribuons à changer le monde un projet à la fois, une rencontre à la fois | Les Talents M |

À propos de
Ania Ursulet | Maryline Marti | Aycha Fleury

Montréal, le 10 mai 2021. Les Talents M, première communauté marketing francophone, lance le projet « Marrainage coup de cœur », une initiative co-créée au printemps 2020 en plein confinement. Solidaire et engagé, ce projet a pour objectif de soutenir de petites entreprises locales, fortement touchées par les effets du confinement et le ralentissement de l’activité économique, en leur offrant gratuitement des services en marketing et communication afin de les aider à augmenter leur chiffre d’affaires.

« Pour Les Talents M, faire preuve de solidarité, c’est aussi permettre à nos membres de participer activement à des initiatives créées par eux et facilitées par le collectif. », commente Maryline Marti, Fondatrice des Talents M.

Trois entreprises québécoises « coup de cœur » bénéficient des services de trois membres du collectif. Veinage, pour Ania Ursulet, stratège marketing et communication, à l’initiative du projet, boutique Locolocal, pour Maryline Marti et enfin Moulins Tremblay pour Aycha Fleury, créatrice et cheffe de contenu.
« J’adore la marque et la créatrice. En avril 2020, Je me suis rapidement rapprochée de Violaine la fondatrice pour connaître sa situation juste avant le lancement de sa nouvelle collection. C’est donc en pensant à elle que l’idée du projet Marrainage coup de cœur est née », ajoute Ania Ursulet.

L’objectif du projet Marrainage est de trouver une ou deux entreprises québécoises de premier plan qui s’engagent à passer une commande d’un montant maximum de 5 000 $ à une des trois entreprises locales coup de cœur d’Ania, Aycha ou Maryline.

Un événement exceptionnel est prévu à l’automne 2021, pour organiser la rencontre des Marrainées et des Marraines afin de célébrer la solidarité et l’engagement du tissu économique local.

Enfin, les trois facilitatrices ont également pu compter sur la contribution d’autres membres des Talents M : Charlotte Got, designer graphique pour la réalisation de l’ensemble des illustrations du projet, Aurélia Juif-Leclerc, Directrice des contenus chez Oztudio pour le montage du projet pilote avec Ania et Lawrence Esso, fondatrice de Kelart Communication pour les Relations Presse en collaboration avec Ania Ursulet.

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Ania Ursulet    Maryline    Aycha

Crédit photo @Chris Dietschy et @Aycha Fleury

La gestion du temps pour travailleurs autonomes : une optimisation nécessaire

Que l’on soit une grande entreprise ou travailleur-e autonome, la gestion du temps est un élément fondamental pour notre réussite. En tant qu’entrepreneur-e, la gestion du temps et des priorités est encore plus déterminante car elle impacte le succès professionnel et aussi le bien-être personnel.

Wetsphalie Charles, spécialiste de l’administration et de l’organisation, a préparé pour Les Talents M une session sur “Comment gérer son temps pour avoir plus de succès dans son entreprise”. Nous vous résumons ici ses meilleurs conseils, bonne lecture !

Astuce n°1 : Votre gestion du temps = votre efficacité

Il est temps de défaire le premier stéréotype autour du temps : nous avons tendance à croire qu’un bon entrepreneur ou un bon employé est une personne qui travaille longtemps, 70h par semaine par exemple. Il ne faut plus mesurer son temps en terme d’heures mais en terme d’efficacité. Posons-nous cette question : comment faire pour passer de 70h par semaine à 40 ou encore 20 heures ?

La solution miracle: la vôtre! Il n’existe pas une solution mais bien plusieurs, pour Wetsphalie par exemple ça a été de se dédoubler. Elle a commencé à déléguer des tâches et a donc pu se dégager du temps pour d’autres activités.

Astuce n°2 : Aucun objectif n’est irréalisable!

Contextualisez votre cas: à quel stade se trouve votre entreprise? Comment êtes-vous investi dans votre entreprise? Comment se passe votre vie en dehors du travail ?

Choisissez parmi toutes ces questions plusieurs aspects de votre vie puis classez les par ordre de priorité de 1 à 10*. C’est le moment de choisir un aspect en particulier que vous souhaitez changer ou améliorer : Cet aspect se trouvera en haut de votre liste au moment où vous serez dans la gestion de vos priorités.

Cela étant fait,  créez à présent un objectif (lié à cet aspect de votre vie) que vous voulez accomplir. Cela peut être un objectif que vous avez repoussé une ou plusieurs fois pour de nombreuses raisons…

Décomposez cet objectif en plusieurs actions réalisables dans un court laps de temps et chaque semaine à partir de maintenant, réalisez 3 à 5 actions autour de cet objectif. Qu’elles prennent 5 ou 20 minutes, ces actions sont des étapes qui vous mènent vers l’accomplissement de cet objectif. Une bonne gestion du temps ce n’est pas nécessairement passer 10h d’un coup sur un projet, mais bien passer à l’action ne serait-ce que quelques minutes par jour.

*1 étant peu et 10 étant beaucoup

Astuce n°3 : Le Momentum

Au commencement beaucoup d’actions mènent à peu de résultat, alors que quand votre entreprise est stable et pérenne, peu d’actions mènent à énormément de résultats. C’est ce qu’on appelle le Momentum.

Le secret est donc de continuer à faire toutes les actions que vous faisiez au début en plus de toutes ces petites actions supplémentaires.

C’est là où l’astuce n°2 prend tout son sens car en réalisant toutes ces petites actions vous étendez votre zone de confort. Ces actions s’ajoutent à celles que vous faites déjà, conséquences :  De nouveaux résultats s’en dégagent ainsi que de nouvelles opportunités, une aubaine pour vous et votre entreprise !

Astuce n°4 : Nous sommes le problème

Si vous en êtes arrivé-e là c’est que vous avez persévéré, embauché et délégué. Mais un chef d’entreprise ça a beaucoup de casquettes….

En tant que boss nous avons du mal à nous détacher de notre entreprise et souvent nous ne voulons pas lâcher le “bébé”. Pourtant prendre du recul est ce qui nous permet d’avancer et d’avoir une bonne gestion des priorités. Il faut apprendre à déléguer, c’est primordial et surtout inévitable : nous ne sommes pas invincibles, nous ne pouvons pas être sur tous les fronts

L’astuce des astuces : sortir de votre zone de confort

Nous l’avons déjà dit précédemment mais ce qui fera que vous arriverez à vous dégager du temps ou à en passer moins dans votre entreprise, c’est que vous aurez su vous challenger!

En sortant de votre cadre de travail habituel vous pouvez réussir infiniment plus que ce que vous pensez. Se challenger reste un exercice difficile, c’est pour cela que réaliser 3 à 5 actions de 10, 15 ou 20 minutes régulièrement est décisif.

Petit à petit vous vous faciliterez la vie pour mieux réussir !

Direction West est partenaire de Les Talents M, parce que pour faire ce que nous aimons, quand nous le voulons, d’où nous le voulons ça passe par savoir bien s’entourer et toute l’équipe d’adjointes virtuelles de Direction West sont nos meilleures alliées pour y parvenir.

Retrouvez d’autres conseils et plus d’informations sur notre partenaire ici : http://directionwest.ca/

 

Si vous êtes membres de Les Talents M, n’oubliez pas que notre partenariat avec Direction West vous donne accès à un tarif préférentiel, plus d’infos via notre slack @lestalentsm

Lorsqu’on se lance en tant que travailleur-euse autonome et qu’on est issu-e de la communication et du marketing, il y a une question qui se pose : faut-il se spécialiser ou pas ? Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on sort d’une expérience salariée où les postes occupés sont souvent polyvalents et que les expertises s’entrecroisent.

Et puis il y a aussi les clients, pour qui le marketing peut être nébuleux et qui sollicitent souvent les travailleur-euses autonomes sur plusieurs sujets, même s’ils/elles ne font pas partie de l’expertise que vous affichez (à vous d’acceptez ou non et d’adapter votre facturation en tenant compte de ces « à-côtés »). Ainsi, les développeur-euses de site web se verront souvent demander d’en réviser le contenu. De leur côté, les rédacteur-trices finiront par coordonner le projet web, s’assurant de la bonne intégration des contenus en phase de développement et traitant avec le/la designer pour la commande de visuels cohérents.

Alors face à la diversité de votre expérience, face à la demande des clients, faut-il se spécialiser ou non ? Ma réponse : oui et non. Mais surtout oui.

Oui : une question de clarté

S’il y a un côté qui ne peut pas être négligé dans la vie d’un-e travailleur-euse autonome, c’est celui de la prospection des clients. En réseautage, en répondant à une offre, par téléphone… vous n’avez que quelques secondes pour faire comprendre ce que vous faites. Afficher une spécialisation est donc nécessaire pour être compréhensible, clair et donc mémorable. Pensez également à la cohérence avec votre carte d’affaires et affichez clairement les mots clés qui vous identifient.

Oui : montrez-vous expert

Humainement, on ne peut pas être expert-e de tout et c’est NORMAL (no shame). Les journées n’ont que 24h et entre la production de vos mandats, les temps de prospection, la gestion de votre activité, votre vie personnelle… le temps de formation ne peut pas être multiplié à l’infini. Concentrez-vous d’abord sur votre cœur de métier, ce que vous aimez faire et ce pourquoi vous êtes bon. Cela est d’autant plus important que lorsqu’une entreprise fait appel à un-e pigiste pour un besoin identifié, elle s’attend à rencontrer un-e expert-e de son domaine, toujours au top de son expertise pour faire avancer l’entreprise sur des actions qu’elle ne maîtrise pas. Lorsqu’on est travailleur-euse autonome, c’est ce qui fait indéniablement notre force et un argument de poids dans la valorisation de notre métier.

Non : restez ouvert sur les pratiques qui vous entourent

Lorsque vous en avez l’occasion, échangez avec d’autres professionnel-les, testez de nouvelles plateformes, lisez les actualités marketing, participez à des ateliers… Au-delà de faire de vous quelqu’un de curieux (très belle qualité !), il est difficile d’évoluer et d’être à jour dans son domaine lorsqu’on est enfermé-e dans sa bulle. Surtout en marketing où les métiers évoluent et s’influencent sans cesse, où la technique dicte le contenu et vice-versa. N’oublions pas également les métiers qui exigent un spectre de compétences large comme les stratèges marketing qui, pour établir un plan d’actions cohérents, doivent maîtriser la diversité des ressources à mobiliser.

Ensuite, que ce soit avec un-e client-e qui ne fait appel qu’à des ressources extérieures, ou avec un-e autre qui souhaite compléter son équipe interne avec des pigistes, vous aurez certainement à communiquer avec toutes ces entités à un moment ou à un autre. Et pour que cela se passe bien, il faut comprendre chaque métier, ce qu’il engendre en termes de temps et de compétences.

Enfin, vous rencontrerez à coup sûr dans votre carrière d’indépendant-e des client-es qui ne sont pas à l’aise avec les médias sociaux, les sites internet, la réalisation de supports audiovisuels… Vous aurez alors un rôle de conseil pour lequel il vous faut au moins avoir des brides de connaissances sur des pratiques associées à votre métier.001pt;

En bref, faites la différence lorsque vous vous présentez et lorsque vous poursuivez l’échange. À la première rencontre et lorsque vous acceptez le mandat. Même si c’est un atout indéniable de vous ouvrir à d’autres champs de compétences pour apporter une ébauche de réponse à votre client-e sur un sujet qui ne vous concerne pas, vous n’êtes pas tenu-e de réaliser toutes les missions qui vous sont proposées. Ne complexez pas face à une personne qui vous demande de réaliser toute sa stratégie marketing, ses contenus visuels et écrits, de développer ses plateformes et d’animer sa communauté (tout ça en même temps !). Expliquez-lui que nous avons chacun-e notre expertise et que vous pouvez le référer à d’autres pigistes si elle souhaite aller plus loin dans des besoins spécialisés. Il vaut mieux être un pigiste honnête et qui saura bien conseiller son client, plutôt qu’un pigiste qui accepte tout mais qui livre des résultats de qualité moyenne.

Article par Aurélia Juif-Leclerc