Saviez-vous que l’échange d’argent dans le cadre de la réalisation d’un mandat à la pige ne définit en rien les conditions d’utilisation et de modification du travail qui est livré ? Vous êtes certainement nombreux à le découvrir ici. Car non, payer les services d’un pigiste ne rend pas le commanditaire propriétaire du contenu qui est livré. Un pigiste n’est pas un salarié et là se trouve toute la différence.

En marketing, de nombreuses productions sont soumises aux droits d’auteur, surtout lorsqu’il s’agit de contenu (rédaction, photo, vidéo…). Pourtant les clauses de contrats (et les contrats tout court d’ailleurs) font figure de grandes oubliées dans les échanges entre un pigiste et ses clients. La question est donc : quels sont les droits que l’on peut céder ? comment et jusqu’à quel point ?

Que vous soyez pigistes et produisiez pour le compte d’une autre personne, ou que vous soyez client d’un pigiste (ou envisagiez de faire appel à l’un d’eux), cet article est fait pour vous. Il est temps de faire le point !

Qu’est-ce que le droit d’auteur ?

Le droit d’auteur est défini comme étant le « droit exclusif de produire, de reproduire, de publier ou d’exécuter une œuvre originale de nature littéraire, artistique, dramatique ou musicale ». Le droit d’auteur protège une variété d’œuvres tels que les images, les textes, les vidéos, etc.

Le droit d’auteur existe automatiquement à partir du moment où l’œuvre originale est créée. Celui-ci subsiste généralement jusqu’à 50 ans suivant la mort du détenteur du droit d’auteur (pour le Québec, les délais sont plus longs dans les autres pays). Une fois ce délai expiré, l’œuvre tombe dans le domaine public.

Quels droits avez-vous en tant que pigistes ?

Tel que mentionné précédemment, lorsque vous créez une œuvre, celle-ci est automatiquement protégée par le droit d’auteur. Cela veut dire que les œuvres que vous créez, même dans le cadre de votre travail en tant que pigiste, sont protégées. Peu de gens le savent, mais le seul fait de payer pour une œuvre n’engendre pas l’acquisition des droits de propriété intellectuelle qui y sont rattachés. Si vous créez une œuvre pour votre client, les droits d’auteurs sur celle-ci vous appartiennent à moins d’un transfert de droits.

Le droit d’auteur se sépare en deux catégories : les droits économiques et les droits moraux. Les droits économiques réfèrent à la possibilité de se faire rémunérer pour l’exploitation de l’œuvre créée. Les droits moraux, quant à eux, se divisent aussi en deux catégories : le droit à la paternité de l’œuvre et le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre.

Le premier correspond au droit d’être identifié comme étant l’auteur de l’œuvre. Le deuxième, quant à lui, protège les œuvres d’un auteur de la déformation ou toute autre forme de modification ainsi que de l’utilisation de ces œuvres en relation avec un service ou un produit sans son consentement.

Les droits moraux, contrairement aux droits économiques, ne se cèdent pas. Il est toutefois impossible d’y renoncer. Dans le cas d’un contrat avec un client, à moins de renoncer à ces droits, il sera impossible pour le client d’apporter des modifications à votre travail sans votre permission.

Quelles clauses sur le droit d’auteur devriez-vous inclure dans un contrat de pigiste ?

Compte tenu ce qui vient d’être expliqué, il existe quelques clauses qu’il est important d’inclure dans un contrat entre un pigiste et un client (et évidemment, il est essentiel d’avoir un contrat écrit en tout temps avec ses clients).

#1 Licence d’utilisation

Tout d’abord, étant donné que tout ce que vous créez vous appartient, au niveau de la propriété intellectuelle, il est important d’inclure une clause qui permettra à votre client d’utiliser le travail pour lequel il a payé. Une clause accordant une licence exclusive à votre client serait une des meilleures façons de faire. Il pourrait aussi être préférable de mentionner que vous vous réservez le droit d’utiliser le travail créé à des fins de promotion (sur les réseaux sociaux, dans un portfolio, etc), pour acquérir de nouveaux clients notamment.

 

#2 Clause concernant la modification des œuvres créées

Bien que le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre soit prévu par la loi, très peu de gens sont conscients de leur existence. Il serait donc préférable d’inclure une clause prévoyant l’impossibilité de modifier les œuvres que vous avez créées sans votre la permission. Au cas où vous ne seriez pas disponibles pour faire ces modifications, vous pourriez aussi inclure une clause permettant au client de faire faire les modifications par quelqu’un d’autre, tant et aussi longtemps qu’il vous donne la possibilité de le faire avant.

Pourquoi intégrer ces clauses à vos contrats ?

Un maître mot : la prévention (mieux vaut prévenir que guérir !). Nous avons la fâcheuse tendance à nous tourner vers un avocat lorsque la situation est déjà conflictuelle, qu’on se fait poursuivre ou qu’on veut poursuivre quelqu’un… mais sans n’avoir rien prévu initialement pour se protéger au mieux ! C’est déjà trop tard !

Il existe des avocats (comme moi) qui ne font que du travail préventif. L’objectif est de créer des bases solides avec vos clients, et de prévenir les situations conflictuelles futures. N’oubliez pas que vous vivez de la propriété intellectuelle que vous créez.

Pourquoi se faire accompagner par un avocat ?

  1. Il est très facile de mélanger les termes droit d’auteur, marques de commerce ou encore des termes plus spécifiques à certaines industries comme les royautés mécaniques ou les points de production. Avoir un avocat à vos côtés vous aidera à comprendre les aspects juridiques de votre travail, ce qui vous permettra d’avoir plus de contrôle lorsque vous entrerez dans de nouvelles relations contractuelles.
  2. Utiliser des « modèles » de contrat n’est pas la bonne solution car les métiers créatifs ont tous leurs spécificités selon le contenu qui est produit et utilisé. Faire affaire avec un avocat vous permettra donc d’établir vos propres termes. Rappelez-vous que si vous n’avez pas votre propre contrat de service, votre client vous en fournira peut-être un. Si vous n’avez pas vos propres clauses, l’autre partie vous présentera les siennes. Avoir le contrôle sur sa carrière n’est pas qu’une question d’avoir les connaissances appropriées. Ça implique aussi d’avoir les outils nécessaires pour avoir la carrière que vous désirez.
  3. La plupart des modèles en ligne ne sont pas adaptés au droit du pays dans lequel vous vous trouvez. Le droit est un concept territorial et la plupart des modèles trouvés en ligne sont rédigés pour des utilisateurs américains.
  4. Prenons pour acquis que vous êtes conscient de la nécessité de modifier le modèle avant de l’utiliser. Comment vous assurer que vous n’oubliez rien ? Les avocats ont les connaissances juridiques nécessaires pour identifier ce qui manque à vos modèles et comment pallier à ces manques. N’oublier pas ceci : vous ne savez pas ce que vous ne savez pas.

 

Que vous ayez besoin de réviser les contrats que vous allez signer, d’obtenir des conseils juridiques ou d’être aidé dans la rédaction de documents afin de vous protéger, n’hésitez pas à me contacter : aicha@artylaw.ca

Article par Aicha Tohry, avocate et fondatrice d’ARTY LAW, spécialisée dans les services juridiques aux entrepreneurs des industries créatives.

De quoi le contenu est-il composé ? De mots. Ces mots qu’il faut savoir judicieusement assembler et faire parler pour éviter l’incompréhension totale. Ces mots que les professionnels de la rédaction font naître d’un simple tapotement de clavier, en trouvant le bon rythme, le ton adapté, et une syntaxe toujours irréprochable. On le sait, sortir sa plus belle plume est déjà un réel exercice pour permettre au lecteur de plonger dans une formidable expérience. Mais aujourd’hui, nous vous proposons d’aller encore plus loin et d’apporter un peu de poésie à nos écrits ! Car il semblerait que marketing et poésie fassent bon ménage. Le point sur quelques bonnes pratiques.

De la concision dans la rédaction

Dans la rue, sur les réseaux sociaux ou encore à la télévision… nous, consommateurs, sommes inondés de messages publicitaires. Pour capter l’attention du lecteur, les annonceurs doivent faire preuve d’audace. La poésie apparaît comme une solution possible pour y parvenir. Avec ou sans rimes, le poète trouve les mots justes pour faire passer un message percutant, sans aucun superflu. Il en va de même dans le marketing où le message doit être délivré de manière immédiate afin d’être saisi rapidement. Les réseaux sociaux et notamment Twitter et Instagram, qui permettent de rédiger des messages courts, sont ainsi devenus un terrain de jeu propice. On attribue même le nom d’instapoètes aux auteurs de poèmes sur Instagram. Les haikus, ces poèmes japonais, s’accordent bien à cette tendance car ils sont concis, peuvent être lus rapidement et laissent place à la réflexion du lecteur.

Sur Instagram, le poète Tylerknott (@Tylerknott) partage ses haikus quotidiennement.

De la douceur pour nos lecteurs

La poésie vient toucher la corde sensible, l’émotion du lecteur. C’est un savoureux mélange de mots, dont il faut savoir jauger la quantité (ni trop ni trop peu) pour donner aux lecteurs la possibilité de rentrer dans votre univers, tout en laissant place à l’imagination, comme avec une illustration. On parle d’ailleurs d’image poétique. C’est au lecteur d’interpréter comme il le souhaite ce que vous partagez avec lui. Les vertus apaisantes, distrayantes et magiques de la poésie sont employées dans de nombreux secteurs, notamment celui du luxe. Des marques de parfum (Chanel, Lancôme) ou de joaillerie (Mauboussin) ont en effet eu recours à ce registre d’écriture pour vanter leurs produits, en mettant l’accent sur l’émotion. Ainsi, le besoin du consommateur n’est plus seulement lié au produit ; c’est aussi un besoin de rêve, l’envie de « consommer du plaisir ».

Pour jouer avec les émotions des consommateurs, le géant Coca-Cola a fait lire un poème sur la marque à toutes les personnes qui apprécient la boisson, dans sa dernière campagne « A coke for everyone». Le poème diffuse un message fort (celui de la diversité) en mettant sur le devant de la scène les consommateurs de Coca-Cola à travers le monde.

La dernière campagne de Coca Cola valorise la diversité de son audience avec un poème sur la marque (source : http://www.adweek.com/brand-marketing/coca-cola-delivers-a-beautiful-message-of-inclusion-in-its-super-bowl-ad/)

Et la rime, on la sous-estime ?

Faut-il forcément que le texte rime pour qu’il soit poétique ? Non, la poésie ne se résume pas seulement à la qualité des rimes. Dans la communication et la publicité, certaines techniques propres à la poésie sont utilisées sans pour autant que l’on entende des rimes. Les vers, les métaphores ou encore les acrostiches par exemple sont autant de moyens d’expression poétique qui ne font pas forcément appel aux rimes. Cependant, la rime reste très utilisée en communication, qu’elle soit audio ou écrite, car elle est agréable pour l’oreille des consommateurs et devient une aide mnémotechnique pour se rappeler du nom d’une marque ou d’un produit. Il est donc important de ne pas sous-estimer l’impact des rimes sur les individus.

L’entreprise d’auto service Canadienne Communauto joue avec les rimes sur ses affiches publicitaires.

La structure et le rythme des mots donnent du pouvoir au contenu. Lorsqu’une campagne de communication nous marque au point de pouvoir s’en souvenir, ce ne sont pas seulement ses mots que nous retenons, mais aussi leur rythme et leur débit. Le choix des mots utilisés et l’ordre dans lequel ils sont placés peuvent faire toute la différence. Insérer certaines règles de poésie (vers, rimes, métaphores, acrostiches…) dans un message marketing favorise non seulement la précision du langage, rend le message plus lisible mais également plus mémorable.

Article par Maude Riout, rédactrice pigiste.

Voici la triste vérité sur la façon d’obtenir plus d’abonnés sur Instagram : trop de gens sur Internet pensent qu’ils ont seulement besoin de poster régulièrement sur Instagram pour avoir plus de followers.

Ils disent, « si vous publiez tous les jours, au moins X fois par jour, les gens vont commencer à vous suivre ».

Si seulement c’était si facile …

Il y a actuellement plus de 700 millions d’utilisateurs sur Instagram.

Si vous souhaitez attirer davantage de followers sur votre page, vous devez changer de stratégie et être différent.

Eh bien aujourd’hui, vous avez de la chance, parce que je vais vous montrer trois (3) techniques, étape par étape, que j’ai utilisé pour augmenter rapidement le nombre de fans d’un de mes clients sur Instagram et obtenir plus de 7 000 nouveaux abonnés en moins de six (6) mois.

Comment la technique du roi nous a aidés à développer nos clients Instagram?

En mai 2016, Derek P. Leach a lancé  une page de mode masculine sur Instagram. Comme tout le monde, il lisait et suivait les conseils donnés par la plupart des blogues sur internet.

Comme vous pouvez l’imaginer, il avait du mal à augmenter ses abonnés Instagram et en janvier 2017, il n’avait obtenu que 1,2k abonnés. C’est alors qu’il a décidé de chercher d’autres moyens et d’essayer quelque chose de différent.

C’est ainsi qu’en février 2017, il a commencer à travailler avec nous.

Six (6) mois plus tard, après que nous ayons mis en place « la technique du roi », le nombre de ses fans sur Instagram était tout simplement monté en flèche. En août 2017, il avait alors  plus de 7 000 fans

soit une augmentation de plus de 144 400%

et une croissance moyenne des abonnés de 107 par semaine !!!

 

La meilleure partie de la technique du roi ?

Malgré tous les changements que subit Instagram, les techniques que je vais vous montrer fonctionnent toujours et continueront de fonctionner pendant longtemps. Elle est GRATUITE, ce qui signifie que vous n’avez pas besoin de dépenser 1 $ pour obtenir des résultats.

N’importe qui peut commencer à appliquer les techniques que je vais vous présenter, même si vous êtes novice sur Instagram, et obtenir des résultats immédiatement.

Les 3 étapes de « La technique du roi » pour obtenir rapidement plus de fans sur Instagram

Il y a trois (3) étapes à la technique du roi.

  • Étape 1 : Montrez ce que vous offrez.
  • Étape 2 : Trouvez vos concurrents.
  • Étape 3 : Nourrissez-vous de leurs efforts.

Voici pourquoi cette technique fonctionne si bien (et ce qu’elle a à voir avec un roi) :

Avez-vous déjà vu un roi se dire: «Hey, j’ai besoin que mon peuple m’aime et me suive. Je vais donc aller à la guerre par moi-même, combattre l’ennemi par moi-même. Et si je gagne, ils m’aimeront plus ».

Bien sûr que non.

Un roi envoie son armée à la guerre, donne des instructions et quand son armée gagne, il est considéré comme le vainqueur et les gens l’aiment parce qu’ils lui attribuent la victoire.

C’est ce que vous allez faire ici. Dites d’abord aux gens pourquoi ils devraient vous couronner « roi » (votre image de marque, vos atouts) … une fois cela fait, dites à votre armée (vos premiers fans) de se battre et utilisez vos adversaires (vos concurrents) pour obtenir de nouveaux « disciples » dont vous avez besoin (pour augmenter votre audience). Vous allez alors tirer partie de leurs efforts en remportant le combat (votre nombre de fans grandira et vous aimera).

Étape 1 : Montrer pourquoi les gens devraient vous couronner

Montrer aux gens pourquoi ils devraient vous couronner roi revient simplement à leur dire pourquoi ils devraient vous suivre sur Instagram.

Pensez-y une seconde, voudriez-vous suivre une page dont vous ne savez même pas de quoi il s’agit ? Voila pourquoi lorsque vous créez votre page Instagram, il est essentiel que vous communiquiez clairement avec vos futurs abonnés sur l’objet de votre page.

Il y a deux façons de le faire :

  1. Utilisez votre BIO efficacement.
  2. Faites en sorte que les gens puissent interagir et soyez pertinent.

Utiliser efficacement votre BIO

Pour les nouvelles personnes sur Instagram, une BIO est l’endroit en haut de votre page où vous pouvez mettre un texte et/ou un lien. La BIO apparaît sur votre profil Instagram et fait partie des informations visibles que quelqu’un voit à chaque fois qu’il visite votre page (voir l’image ci-dessous).

 

Alors qu’est-ce qui fait une bonne BIO ? Pourquoi est-elle importante ?

Ce que vous devez comprendre, c’est que votre BIO Instagram est la première chose que les internautes voient lorsqu’ils se rendent sur votre page. C’est pourquoi vous devez :

  • Leur dire ce qu’ils vont voir et ce que vous attendez d’eux.

Dans le cas de la page Instagram de Derek P. Leach, il a annoncé qu’il était : un influenceur de marques et une page sur la mode masculine.

Ce qu’il voulait que les gens fassent : lui envoyer un E-mail pour collaborer avec lui, lui envoyer un message direct pour être crédité sur une photo et enfin, cliquer sur son lien afin de rejoindre « the Beard club ».

Simple, non?

 

  • Être bref (utilisez des puces), très clair et propre dans votre présentation.

Je remarque que les propriétaires de comptes Instagram ont tendance à écrire un bloc de texte dans leur BIO. Instagram n’est pas un livre ! Donc, si quelqu’un vous fait la courtoisie de visiter votre page, lui rendre la vie plus facile est la moindre des choses que vous pouvez lui accorder.

Utilisez des puces pour mettre en évidence les choses importantes et soyez concis. En moins de 5 secondes, les internautes doivent être en mesure de comprendre quel est le message que vous voulez faire passer.

Maintenant que vous avez une BIO géniale, il est temps de passer à la deuxième étape !

 

Donner aux gens quelque chose à aimer mais … SOYEZ PERTINENT

Cette étape semble assez simple et évidente. Mais plus vous allez utiliser Instagram, plus vous verrez des choses plutôt surprenantes.

Donc, maintenant que vous avez créé votre page Instagram, que vous avez une BIO au top, vous devez poster au moins trois (3) photos afin que les gens qui viendront visiter votre page aient déjà un support  à aimer et commenter.

Laissez-moi être clair, NE POSTEZ PAS N’IMPORTE QUELLE IMAGE OU VIDÉO …. Ne postez pas juste pour le plaisir de poster. Publiez du contenu adapté à votre BIO. Si vous êtes une page Instagram qui parle de pizzas, affichez des images et des vidéos de pizzas … pas de cafés ou de vêtements.

Étape 2 : Trouvez vos concurrents

Maintenant que vous avez indiqué la raison pour laquelle les gens devraient vous aimer, et vous couronner roi en s’abonnant à votre page Instagram, votre prochaine étape est de créer votre armée : les personnes qui feront le lourd travail pour vous. Je parle de vos concurrents.

Comment faire ? Utiliser leur énergie, leur force contre eux.

Les amateurs des arts martiaux (spécialement le judo) vont adorer cette partie. En judo, vous n’attaquez pas votre adversaire. Vous ne faites que le vaincre en utilisant son élan / son Momentum.

Le même principe est appliqué ici. Vos concurrents ont beaucoup plus de momentum que vous (parce qu’ils sont plus développés) : utilisez le à votre avantage.

Pour cela, il y a un outil en particulier qui peut vous aider : les HASHTAGS.

Pourquoi utiliser des hashtags ? Eh bien, la réponse est simple: sur Instagram, l’hashtag est ROI. Il sert d’outil de référencement et de recherche. Si vous souhaitez que votre contenu soit vu par de nombreuses personnes et potentiellement acquérir de nouveaux abonnés, vous devez utiliser des hashtags.

C’est exactement ce que font vos concurrents. Et grâce aux hashtags qu’ils utilisent et qu’ils ont fait fructifier, vous pouvez non seulement les retrouver, mais aussi vous en inspirer pour faire augmenter votre audience. Comment ?

Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus :

Pour ceux qui n’aiment pas les vidéos, voici un guide en images, étape par étape, sur la façon de repérer vos concurrents par les hashtags :

  • Pour trouver des hashtags liés à votre niche, je vous recommande de faire une liste des dix (10) hashtags les plus populaires. Tant qu’on y est, assurez-vous que les hashtags que vous mettrez sur votre liste ont au moins 50 000 publications. Moins que cela signifie que les gens ne l’utilisent pas vraiment et cela diminue vos chances de trouver vos meilleurs concurrents.
  • Une fois cela fait, allez dans l’option de recherche Instagram.

  • Entrez votre hashtag et sélectionnez-en un. Assurez-vous de filtrer votre recherche et de sélectionner des tags.

  • Parcourez uniquement les publications populaires et sélectionnez l’image qui correspond le mieux à vos besoins. Les publications populaires sont celles qui ont obtenu le plus d’interactions dans une catégorie d’hashtag.

  • Visitez le profil de la personne qui a posté l’image que vous aimez en cliquant sur son nom d’utilisateur.

  • Pour la dernière étape, vérifiez le profil de votre concurrent afin de vous assurer qu’il corresponde vraiment à votre niche. Voici le résultat que vous devriez avoir si vous avez suivi les étapes.

 

ET VOILA !! vous avez maintenant un concurrent que vous pouvez ajouter à votre liste de soldats. Simple, non ? Continuez à lire la meilleure partie arrive…

 REMARQUES

  • Assurez-vous d’avoir une liste d’au moins 10 concurrents.
  • Assurez-vous que vos concurrents ont au moins 10 000 abonnés.
  • Assurez-vous qu’ils postent au moins une fois par jour.
  • Assurez-vous qu’ils ont au moins 100 posts.

Étape 3 : Volez éthiquement vos concurrents

Donc, vous avez fait une BIO superbe, vous avez posté quelques photos et vidéos pertinentes. Vous avez trouvé vos concurrents en utilisant des hashtags. Il est maintenant temps d’appliquer le dernier secret … vous pouvez commencer à copier éthiquement vos concurrents et vous attribuer les mérites de leur travail acharné. Avant d’aller plus loin dans cette section, j’insiste sur le ÉTHIQUE. Sinon, voler, c’est mal !

Alors, comment allez-vous copier éthiquement votre concurrent ? Comment allez-vous obtenir plus d’abonnés Instagram grâce à lui ? Eh bien, j’ai un guide étape par étape pour vous ci-dessous.

  1. Aller sur le profil de votre concurrent.
  2. Vérifiez la liste de ses abonnés.
  3. Rendez-vous sur le compte Intagram de ces mêmes abonnés.
  4. Interagissez avec eux en aimant / commentant leurs publications.
  5. Suivez-les (ceci est facultatif mais très recommandé).

Comprenez que vos concurrents existent depuis plus longtemps que vous. Avec le temps, ils ont acquis une bonne compréhension de votre niche et de vos potentiels abonnés. C’est pourquoi la première étape consiste à aller sur le profil de votre concurrent. Une fois-là, vérifiez la liste de ses abonnés, puis sélectionnez l’un d’entre eux.

Une fois que vous êtes sur le compte de votre potentiel abonné, commencez à interagir avec lui simplement en aimant et en commentant ses publications. Vous pouvez même aller plus loin et suivre cette personne.

Note importante : vous ne voulez pas apparaître comme un spammeur, c’est pourquoi il est essentiel que vous respectiez les règles suivantes.

  1. Ne suivez jamais quelqu’un qui a un profil privé. Les personnes qui ont des profils privés n’acceptent que les amis et la famille. En d’autres termes, les gens qu’ils connaissent … et ils ne vous connaissent pas. Donc, avant de les suivre, vous devez envoyer une demande et ils doivent vous approuver. Ce processus prend une éternité et vous ne voulez pas perdre votre temps.
  2. Toujours interagir avec les individus. Si vous tombez sur une page d’entreprise, il est préférable de ne pas y passer trop de temps. Dans certains cas, ils vous suivront, mais dans la plupart des cas ils ne le feront pas … Alors ne vous embêtez pas.
  3. Assurez-vous toujours que la personne avec laquelle vous interagissez a moins de vingt (20) likes et cinq (5) commentaires sur ses publications. La raison derrière cela est en fait très simple. Puisque vous faites l’interaction manuellement, vous voulez être efficace et vous assurer que le propriétaire du compte voit votre action. Habituellement, les personnes ayant plus de vingt (20) likes et cinq (5) commentaires sur un post désactivent leurs notifications. Donc, ils ne verront probablement jamais ce que vous avez fait et vous avez fini par perdre votre temps.
  4. Aimez au moins deux (2) posts et maximum trois (3) posts. Moins que cela, votre action pourrait ne pas être vue. Plus que cela, vous apparaîtrez comme quelqu’un qui a désespérément besoin d’attention.
  5. Laissez un commentaire d’au moins cinq (5) caractères. Si vous laissez un commentaire, ne soyez pas paresseux. La plupart des gens vont commenter un émoticône ou juste un mot. La paresse ne vous apportera pas de résultat. C’est trop générique et la plupart du temps, le propriétaire du compte ne prendra pas la peine de vous répondre. Laissez un commentaire plus long qui montrera que vous avez pris le temps de parcourir son profil et de s’intéresser à lui.
  6. Vous n’avez pas besoin de commenter tous les posts de cet utilisateur. Vous pouvez commenter sur un seul post. Tant que cela est significatif et montre que vous avez pris le temps de parcourir sa page, c’est suffisant.
  7. Toujours interagir avec les utilisateurs qui ont posté dans les derniers soixante (60) jours. Passé cette période, cela montre qu’ils ne sont peut-être pas actifs sur Instagram. Vous ne voulez pas perdre votre temps avec ça non plus.
  8. Ne commentez jamais les trois (3) publications les plus récentes. Ces publications concentrent en général plus de « j’aime » et de commentaires : vos actions vont se perdre dans le flux. Idéalement, interagissez avec le contenu de la troisième (3e) ligne de leur compte. Voici une image de la rangée dont je parle :

Maintenant à vous de jouer !

J’espère que vous pouvez voir le potentiel de la technique du roi pour votre page Instagram.

Oui, il vous faudra travailler dur pour obtenir plus d’abonnés Instagram.

Mais avec cette stratégie, vous savez déjà à l’avance que votre travail acharné sera payant (contrairement à la technique où on vous demande uniquement de publier du contenu tout le temps et espérer que les gens vous suivent).

Article par Kader Konan, fondateur de Fancy Socials, coach et consultant en marketing digital.

Il y a quelques temps, on vous parlait de Jérémy, entrepreneur en production audiovisuelle, parti faire le tour de l’Europe. Vous vous souvenez ? Pour vous rafraîchir la mémoire, voici le premier épisode de cet article où Jérémy nous partageait ses attentes et sa préparation avant son voyage.

Edimbourg, Londres, Copenhague, Berlin et Prague… il revient sur le blogue des Talents M pour nous donner ses impressions après cette parenthèse européenne. Verdict !

Bonjour Jérémy ! Ton voyage s’est bien passé ? Pas trop difficile le retour à la réalité ?

Oui tout s’est très bien passé, ça m’a beaucoup plu. Le retour n’était pas difficile, au bout d’un certain temps, ça fait toujours du bien de rentrer.

Avant de partir tu nous as dit que la principale raison de ton voyage était de changer un peu de quotidien. Est-ce que tes attentes sont satisfaites ?

C’était à la fois changer du quotidien et développer mon champ des possibles. J’ai eu l’occasion de faire des prises de vues que je commence à vendre, et j’ai découvert le style de vie et parfois de travail des gens sur place. Même si certaines de mes attentes se sont avérées différentes de la réalité dans certains pays, j’ai été très satisfait de ce périple, justement pour sa part d’inattendu !

Quel était ton état d’esprit durant le voyage ?

Je suis parti les yeux grand ouverts, et j’ai toujours gardé ça à l’esprit ! J’ai exploré, marcher pendant des heures sans regarder où j’allais. Je marchais en moyenne une vingtaine de kilomètres par jour, deux jours avec mes trois caméras à chaque escale, et le reste à visiter et faire des activités rien que pour moi.

Est-ce que le fait de travailler en voyageant t’as permis de vivre davantage au rythme de la vie locale que lors d’un voyage de loisir ?

Déjà il faut savoir que même lorsque je n’étais pas logé chez des amis (qui eux travaillaient), je continuais à garder le rythme en allant travailler dans des cafés comme à Londres. Travailler avec ses partenaire québécois depuis Londres, un œil rivé sur le billet d’avion pour Copenhague prévu le lendemain, ça donne une sensation de liberté et de satisfaction absolue.

Tu n’as donc toujours pas rencontré de problèmes pour gérer tes mandats clients « de loin » ?

Comme j’ai récemment fermé ma société en France par volonté de changement et que je me consacre à la fois à OpenStudios au Québec dont je suis membre fondateur, et à d’autres travaux en France, j’ai fait un certain tri. J’ai gardé les contacts avec qui je préférais travailler. Échanger avec eux demande un réseau wifi et un peu de concentration. Pas facile parfois cependant : travailler dans le café face à la porte de Brandebourg de Berlin n’a pas été une super idée ! Surtout lorsque des répliques de chars de l’union soviétique ont investi Pariser Platz pour célébrer le centenaire de la révolution bolchévique, l’internationale à fond et les drapeaux levés. Mais j’ai été content de pouvoir filmer ce spectacle inattendu !

Est-ce que tu es revenu avec de nouveaux projets ? De nouvelles idées à proposer à tes clients ? Une créativité reboostée ?

Je suis parti avec des projets en tête qui se sont affinés à mesure qu’ils se concrétisaient. Parfois je n’étais pas content de mes images, parfois agréablement surpris. Je suis rentré avec énormément d’images qui vont me servir pour des projets personnels, pour de la revente de photos et vidéos, pour les proposer directement, et pour l’équipe d’OpenStudios au Québec. Je pense que j’aurai fini tous mes projets autour de ce voyage l’an prochain au minimum tellement il y en a !

Tu souhaitais profiter de ce voyage pour faire de nouvelles rencontres, avoir de nouvelles opportunités et pourquoi pas de nouvelles commandes. Est-ce que ce côté « tremplin » est au rendez-vous ?

Oui et non. Les amis que j’ai en Allemagne et au Danemark ont proposé de m’aider à trouver des contacts et, à l’inverse, je les ai mis en relation avec mon équipe québécoise. Donc à défaut d’avoir de nouvelles commandes, on se crée vite des opportunités via son réseau. C’est un partage d’expérience très appréciable.

Tu nous parlais de vlog. Tu nous en montre en extrait ?

Finalement je n’ai pas vogué sous la forme à laquelle on pense. Ma façon de raconter une histoire c’est en étant derrière l’objectif : je me sentirais autant à ma place devant la caméra en disant  « Bon, bah là je suis à Londres » qu’en jouant les youtubeuses beauté !

C’est pour ça que je prépare en ce moment des clips et un court-métrage dans lesquels je vais mettre mes images en valeur. Je préfère communiquer de manière artistique qu’en vloguant même si ça prend plus de temps. C’est comme ça que j’arrive à retranscrire l’aventure que j’ai vécu.

En trois mots, si tu devais faire le bilan de ton voyage, quel serait-il ?

Il y a tellement d’émotions et de choses à voir, à ressentir, que c’est presque impossible en trois mots ! Mais ça pourrait être « gravé pour toujours ». Ça a l’air bête dit comme ça !

Mais peu importe si un jour je perds mes photos ou vidéos, ce sont les images que j’ai dans ma tête qui sont importantes et de se dire que passé la porte du bureau, il y a la vraie réalité et plein de manières de vivre au quotidien, de travailler, d’acheter, de s’amuser.

Est-ce que tu recommanderais l’expérience aux travailleurs indépendants ? As-tu des conseils ?

Je le recommanderais à ceux qui savent s’adapter. Il faut parfois accepter que le monde ce n’est pas Disneyland et qu’il faut être préparé. Surtout lorsqu’on a du matériel qui attire l’attention, qu’on risque de le perdre ou de se blesser soi-même (notamment si on fait de la photo). Personnellement, plus j’ai été vers l’Europe de l’est, plus s’est devenu tendu, comme à Prague (désolé pour la mauvaise pub !). Et puis la barrière de la langue fait que je me suis demandé si j’avais pris le train dans le bon sens à Berlin et que je n’allais pas finir en Pologne au lieu de la République Tchèque. Mais c’est malgré tout très marrant ! Je conseille donc de se renseigner autant que possible, quitte à baisser sa garde après, mais aussi de savoir lâcher prise car il y a toujours une part d’inattendue dans un voyage et il faut la saisir !

 

Si vous êtes intéressé par le travail de Jérémy, vous pouvez le contacter et suivre sa page Facebook Jérémy Piedfert – audiovisuel ou consulter ses photos sur iStock.

Merci à lui d’avoir aussi bien partagé son expérience avec les Talents M !

Article par Jérémy Piedfert et Aurélia Juif-Leclerc
Crédit Photo Jérémy Piedfert, tous droits réservés. Reproductions et téléchargements via cette page interdits.