Nous souhaitons tous créer des vidéos réussies afin qu’elles mettent nos entreprises en valeur. Une préoccupation d’autant plus importante qu’avec internet, la vidéo représente maintenant plus de 80% des données qui circule sur le web. Jamais « vidéo » n’a autant rimé avec « visibilité » pour les entreprises. Si la vidéo fait partie de vos projets marketing, voici les 5 étapes à ne pas manquer pour vous aider à mettre en place des projets gagnants.

 

1. Définissez l’objectif de vos vidéos ?

Souhaitez-vous obtenir plus de visibilité, plus de clients,  avoir un impact dans la vie des personnes qui regarderont les vidéos, former vos employés et partenaires de façon efficace ? Ce qui intéresse le spectateur, c’est avant tout qu’on réponde à ses besoins : informations,  conseils, pistes de réflexion, actions. Montrez-leur que vous connaissez votre métier en leur offrant des astuces liées à votre spécialité pour qu’ils réussissent mieux dans leurs projets . Mettez la lumière sur vous ou sur vos collègues, et misez sur ce que vous pouvez faire pour eux plutôt que de vanter les mérites de vos produits ou services.

2. Développez un scénario solide

Pour réaliser un projet vidéo de qualité, travaillez le contenu en amont et ne sous-estimez pas l’importance du temps de préparation, même si vous êtes accompagné de professionnels. Dans tous les cas, il s’agit de raconter une bonne histoire pour captiver votre auditoire.

Quel ton souhaitez-vous donner à vos vidéos : humoristique, sérieux, tendance ? Quel style allez-vous utiliser : animation, documentaire, vidéo sur fond de couleur ou entrevue ? Quelle est la durée des vidéos ? Par exemple, si vous visez les médias sociaux, les internautes aiment des contenus courts, entre 30 secondes et 2 minutes (cela peut être plus long si le contenu est captivant). Posez-vous ces questions avant de faire le tournage.

3. Considérez toutes les grandes étapes de réalisation d’une vidéo

La réalisation d’une vidéo répond à plusieurs étapes qui définiront les ressources matérielles et humaines dont vous aurez besoin, la qualité du rendu final, le délais de livraison et donc, les coûts. Prenez le temps d’étudier et de préparer les points suivants : préparation au tournage, logistique, sélection et préparation du matériel et des accessoires, tournage, préparation au montage, montage images avec la musique, montage son, colorisation, validation et exportation pour la diffusion.

4. Entourez-vous : choisissez la personne ou l’entreprise de production vidéo qui vous ressemble

Au-delà des coûts, c’est un style, une vision de réalisation, une énergie que vous embauchez, un/une partenaire qui saura réaliser ce que vous avez en tête. Visionnez ce que l’équipe a réalisé et choisissez-la en fonction de votre coup de cœur et non pas seulement selon le prix ! Produire des vidéos, c’est un investissement !

Pour les projets simples, un seul professionnel suffit. Pour les projets plus complexes, faites affaire avec une équipe solide composée de spécialistes qui varient selon les besoins du projet. Vous aurez ainsi accès au savoir-faire et à l’équipement requis pour réaliser des vidéos réussies. Dans tous les cas, n’oubliez pas de maquiller les personnes qui passent devant la caméra pour éviter que la peau brille!

Voici les personnes qui travaillent sur la réalisation d’une vidéo réussie : le concepteur (idée et rédaction du concept) et scénariste (développe le scénario détaillé du concept), le réalisateur (le chef d’orchestre qui garde la vision créative tout au long du projet – responsable du tournage et du montage), le directeur photo, le monteur (travaille à partir des indications du réalisateur pour donner vie à l’histoire).

Pour les projets importants, en fonction des besoins : un directeur artistique (décors, accessoires, costumes), un preneur de son, un maquilleur/coiffeur professionnel (souvent sous-estimé et personne clé pour certains projets), un assistant caméra (appui le directeur photo au niveau technique), un assistant-réalisateur, et plus encore.

5. Projetez votre stratégie de diffusion en amont de la réalisation de la vidéo

C’est bien beau de réaliser des contenus vidéo de qualité, mais encore faut-il qu’ils soient vus! Avant de finaliser le scénario, déterminez la stratégie de diffusion. Travaillez en collaboration avec votre spécialiste marketing ou entourez-vous d’un stratège en marketing numérique qui a fait ses preuves pour vous guider. Les vidéos accompagnent une démarche globale de notoriété et de vente en complément de vos autres supports (articles, posts, podcasts, photos et images…) que vous diffuserez sur différentes plateformes. Travailler la stratégie à l’avance peut donc avoir un impact sur les contenus et les résultats obtenus.

Exemple : Campagne de Noël de la fondation Rêves d’enfants

Jeremy Demay, ambassadeur de la Fondation Rêves d’enfants a largement contribué à la réussite de la campagne vidéo en diffusant la vidéo sur son compte Facebook!

 

Vous avez maintenant toutes les clés pour rentabiliser votre investissement en vidéo. C’est à vous de jouer ! Bon tournage !

 

Article par Marie-France Laval, créatrice d’histoires et réalisatrice

Vous souhaitez en apprendre davantage sur la conception et la réalisation de projets vidéos ? N’hésitez pas à me soumettre vos questions à mflaval@gmail.com.

Avec la collaboration d’Aurélia Juif-Leclerc

Depuis des millénaires, le monde raconte des histoires. Quelqu’en soit le ton, les rebondissements, la morale, elles ont le pouvoir de nous transporter dans le monde dessiné par les mots du conteur. Parce que nous les écoutons depuis notre plus jeune âge, la structure des histoires est ancrée dans notre inconscient, lui donnant le pouvoir de toujours nous faire voyager.

Beaucoup d’entreprises l’ont compris, et transposent parfaitement la structure des contes à leurs messages pour faire connaitre leurs petites et grandes histoires. C’est ce qu’on appelle le storytelling.

Découvrez les conseils d’André Hamilton, coach de conférenciers et spécialiste en branding personnel, pour devenir un véritable conteur !

Pourquoi faire du storytelling ?

Aujourd’hui nous avons tous soif de contenu authentique qui véhicule des émotions (surtout lorsqu’elles sont positives). C’est spécifiquement ce à quoi répond le storytelling : un contenu qui nous fait ressentir des émotions parce qu’il fait écho à notre parcours, nos valeurs, notre mode de vie.

Si nous avons aussi bien intégré la structure des contes c’est parce qu’elle répond toujours à la même logique : une accroche, un héros, des obstacles, une solution et une fin victorieuse. Cette structure est d’autant plus efficace qu’elle mobilise les deux hémisphères du cerveau : celui de l’analyse et celui de la création. Appliquer cette structure à vos messages, c’est donc réveiller les automatismes naturels de votre client et le faire voyager efficacement au fil de vos aventures entrepreneuriales.

Nous avons aussi besoin de nous sentir considéré et compris. Loin des communications de masse, les actions de communication-marketing qui fonctionnent le mieux de nos jours sont les plus ciblées. Aussi, le héros de votre storytelling doit avant tout être votre client. Vous allez alors créer un attachement émotionnel avec lui, engager votre communauté, et créer une proximité : ce sont les leviers les plus puissants pour attirer et fidéliser.

André Hamilton souligne que les effets du storytelling sont immédiats : une histoire plus claire pour votre notoriété et un engagement plus grand de vos prospects/clients pour vos ventes.

Qu’est-ce que le storytelling ?

Selon André Hamilton, le storytelling est « l’art de bien raconter une histoire ». Elle doit apporter un contenu utile, une morale, enseigner une leçon. Il existe deux types de storytelling :

1.Le storytelling de soi, de l’entrepreneur, de l’entreprise

Cette partie est importante pour que votre (futur) client puisse retracer le fil de votre aventure, comprendre votre histoire et y adhérer. Ce sont des contenus plutôt permanents qui permettent d’alimenter vos sections « à propos » ou « équipe ». La limite du storytelling de soi ou de son entreprise est le suivant : il occulte l’histoire du client.

2.Le storytelling du client

C’est celui auquel il faut accorder le plus de place et qui doit se retrouver dans vos contenus quotidiens. L’histoire de votre client est primordiale : il est le héros du conte dont vous êtes le guide. Il rencontre alors des situations problématiques, des obstacles, dont il ressortira victorieux grâce à votre produit ou votre service (solutions). Il faut pour cela se mettre dans la peau du client, identifier ses besoins, ses défis internes et externes.

Comment appliquer les techniques de storytelling à vos messages ?

Voici les trois conseils principaux d’André Hamilton pour évaluer votre contenu déjà existant ou appliquer les bonnes techniques pour créer et diffuser votre storytelling :

1.Le client est-il au centre de votre contenu ?

Votre client est le point de départ de vos contenus et des supports de diffusion. En plus de considérer son problème et de lui apporter une solution, vous devez prendre en compte l’intégralité de ses données sociodémographiques pour créer vos messages et choisir vos supports de diffusion. On ne se connecte pas au web de la même façon en région que dans les grandes métropoles par exemple.

2.La structure de vos contenus répond-elle à celle des contes ?

Rappelez-vous, l’efficacité du storytelling réside dans sa structure : Héros > Problème > Solution > Victoire ! C’est notamment ici que doit se dessiner votre valeur ajoutée. « Vous devez répondre de façon unique aux besoins de votre client » et le guider dans une aventure crédible : celle de votre produit ou de votre service.

3.Êtes-vous constant dans la diffusion de vos messages ?

Aujourd’hui, surtout grâce aux médias sociaux, le storytelling se décline de façon quotidienne sur vos supports. « Racontez ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous souhaitez faire pour vos clients ». Vos histoires quotidiennes sont votre source d’inspiration !

Pour en savoir plus sur les techniques et les atouts du storytelling, vous avez rendez-vous avec André Hamilton le 12 juin 2019 lors de la deuxième édition des Meet’M All, à Montréal.

 

À propos d’André Hamilton

André Hamilton œuvre dans le domaine du cinéma et de la télévision à Montréal depuis plus de 20 ans en développement de contenu. Il a travaillé sur de nombreux longs-métrages et des séries télévisées documentaires. Il a même poussé l’audace à proposer un scénario à Hollywood et une série qu’il a conçue, les éboueurs,  est diffusée en ce moment à Canal D au Québec. Il a adapté cette passion du Storytelling vers les nouvelles plateformes numériques et au service des entrepreneurs. Son expertise est aussi de plus en plus recherchée au niveau de l’art oratoire, il a coaché des conférenciers pour TED x Laval, et aussi, il a travaillé dernièrement avec Erik Giasson, le yogi de Wall Street, Joanie Lacroix et Mme Richer, le directrice de l’entreprise Prana. Selon lui, en racontant bien son histoire, il est possible de créer des liens forts et de toucher les gens.

 

Article par Léonie Pion et Aurélia Juif-Leclerc

Les médias sociaux sont de formidables vitrines gratuites et des outils de référencement exponentiels. Pourtant, nombreux sont ceux qui finissent par déserter les réseaux, découragés par le temps nécessaire à la mise en place et perdus face à leur utilisation. Voici les sept commandements valables sur tous les médias sociaux pour guider votre plan d’action et tenir la distance !

Pour aller plus loin, nous vous offrons un guide gratuit qui vous permettra d’optimiser et de comprendre les principaux médias sociaux.

1. Le choix des médias sociaux : n’allez pas partout !

Vous devez souvent les entendre, ces petites voix, qui vous disent d’aller sur Instagram parce que c’est à la mode. D’abandonner Twitter parce que « ça existe encore Twitter ? ». De vous lancer sur YouTube parce que la vidéo est LE média à investir. D’ouvrir une page LinkedIn parce que vous avez une entreprise et que business = LinkedIn : C.Q.F.D !

Faisons taire tout de suite ces vecteurs de culpabilité de ne pas être ici ou là : vous n’êtes pas obligé d’aller partout et c’est correct comme ça !

Pourquoi ? D’abord parce que votre activité ne convient pas à tous les médias sociaux et que vos clients ne se trouvent pas partout. Ensuite, parce que gérer efficacement ses médias sociaux, c’est leur accorder du temps de réflexion et de production, et qu’il vaut mieux choisir ses combats pour bien les mener.

Nous avons aujourd’hui le choix entre des médias d’image, d’écrit, de vidéo, d’actualité, de notoriété, e-commerce ou encore hybrides… dirigez-vous vers ceux dont l’utilisation correspond à vos moyens techniques et humains, et à vos objectifs.

Enfin, savoir faire des choix, c’est aussi garder des jokers dans votre manche que vous pourrez utiliser au fil des années lorsque vos objectifs évolueront.

Conseil : même si vous n’investissez pas tous les médias sociaux, ouvrez tout de même un compte sur chacun d’entre eux afin de réserver votre nom de domaine.

2. Fréquence de publication : faites moins, mais faites mieux !

Commençons par briser une idée reçue : le succès de nos médias sociaux ne repose plus sur la quantité de posts publiés comme c’était le cas il y a quelques années. Aujourd’hui, les algorithmes raffolent des contenus qui génèrent de l’engagement (c’est-à-dire commentés, aimés, partagés, cliqués).

Pour créer de l’engagement, il faut jouer la carte de la qualité : en proposant du contenu à valeur ajoutée, votre communauté commencera au fur et à mesure à saisir la balle au bond et à interagir avec vos publications.

Pensez aussi que réfléchir en termes de quantité multiplie vos chances de proposer un contenu « pauvre ». Chacun de ces contenus déclenchera son envie de se désabonner. N’oubliez pas alors de diversifier vos messages : suivre une page sur les médias sociaux, c’est comme regarder un film qui nous tient en haleine, parce qu’il joue avec nos émotions, nos valeurs, notre façon d’apprendre, notre culture… Pour vous aider, consultez notre article « Contenu : et si on trouvait l’inspiration ? »

 

3. Ton : autorisez-vous à être moins formel.

Sur les médias sociaux, il est autorisé (et même attendu) des contenus moins formels. Une caractéristique qui s’est renforcée avec l’apparition des stories spontanées, colorées, et illustrées. Ce rappel devrait également enlever certains de vos blocages quant à la rédaction de vos posts : sentez-vous plus libre et laissez transparaître votre personnalité d’entreprise, votre univers, vos valeurs.

Cela ne signifie pas que vous devez être injurieux ou familier. Veillez en effet à bien différencier votre utilisation personnelle des médias sociaux et celle des pages de votre entreprise (même si vous êtes travailleur autonome) : les répercussions d’un mauvais mot ou d’une information sans valeur soulèvent plus d’enjeux et mettent en danger la viabilité de votre activité.

 

4. Contenu : soyez concis.

Visualisez-vous en train de naviguer sur les médias sociaux. Vous ne faites qu’une chose : scroller pour en picorer le contenu. C’est pour cela que les médias d’image comme Instagram ont aujourd’hui beaucoup de succès : ils proposent un premier contenu rapide à consommer (la photo ou vidéo) et un deuxième niveau de lecture pour en savoir plus (l’écrit).

Cela m’amène à nuancer le « soyez concis ». L’idéal sur les médias sociaux reste effectivement les messages courts, mais ce n’est plus une obligation. Pensez simplement dans la hiérarchisation de votre contenu à mettre votre information principale dans les deux premières lignes. La personne qui voudra en savoir plus déroulera ensuite le reste de votre propos.

 

5. Plan d’action : testez, observez, ajustez !

Sur les médias sociaux, il n’y a pas de solution miracle universelle. En ce sens, il n’est pas possible de définir un jour, une heure, un contenu ou une action idéale à mener qui serait pertinente pour toutes les pages existantes.

Pourquoi ? Parce qu’en fonction de votre secteur d’activité, les personnes que vous voulez rejoindre ne répondent pas à la même logique d’utilisation des médias sociaux. Par exemple, les pages d’une entreprise dans la mode seraient davantage consultées lors des moments de pause dans la semaine, tandis qu’un contenu d’expert en industrie serait plutôt consulté aux horaires reliés à notre temps de travail.

Vous n’avez donc pas le choix : il va falloir tester !

Conseil : Pendant un mois, publiez différents types de contenu à des jours et des heures variés. Les résultats observés, aussi minimes soient-ils au départ, pourront être extrapolés pour définir vos grandes lignes de conduite. Réitérez l’opération régulièrement.

 6. Résultats : soyez patient !

Nous avons souvent l’impression que le web est synonyme de vitesse. Pourtant, un point commun nous lie tous : avant de pouvoir observer des résultats sur nos médias sociaux, nous avons publié sans avoir de réels retours. Il y a deux raisons à cela.

La première est qu’à travers les médias sociaux, nous nous adressons surtout à de « vraies personnes » qui observent et attendent les premiers retours avant de s’engager en plus grand nombre. Les familiers du processus d’early adopters et de suiveurs comprendront tout à fait cette logique.

La deuxième est qu’à travers les médias sociaux, nous nous adressons aussi à des algorithmes qui ont besoin de recueillir des informations sur le résultat de nos actions avant de mieux les booster. C’est notamment le cas pour les publicités payantes. Alors, ne perdez pas courage et persistez : se créer un historique est la clé !

 

7. Communauté : acceptez le jeu du partage

Être sur les médias sociaux c’est accepter le jeu du partage, qu’il soit bon ou mauvais. Le bouche-à-oreille, en ligne ou hors ligne, est l’outil marketing le plus efficace au monde. Alors, prenez soin de votre communauté et des propos qui seront dits de vous. Ne laissez par exemple jamais un commentaire sans réponse. C’est aussi ici que se joue la perception de votre relation client.

Vous avez devant vous de formidables futurs porte-paroles et, en ce sens, rappelez-vous que ce n’est pas le nombre de vos fans qui fait la qualité de votre communauté, mais l’ensemble des interactions que vous aurez avec elle. Mieux vaut avoir 300 bons ambassadeurs et consommateurs de votre produit ou service, plutôt que 1 000 qui ne font rien !

 

Article par Aurélia Juif-Leclerc

Qui ne s’est jamais poser la question à un moment dans sa vie professionnelle ou personnelle, mais pourquoi n’arrive-je pas à communiquer avec lui ? Pour y répondre, on cherche souvent à se déculpabiliser soi-même en rejetant la responsabilité sur l’autre. Pourtant, la plupart du temps, la réponse est en nous !

Je vous livre dans cet article des clés qui font sens pour moi afin de construire une communication collaborative performante. Le but est de mieux vous positionner par rapport à vous-même et par rapport aux autres.

Détecter ses propres besoins en écoutant ses émotions

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Une émotion est une énergie qui transporte une information qui lui est propre. Nous avons 4 émotions de base : la colère, la tristesse, la peur et la joie.

La colère est l’expression de nos besoins, l’affirmation de nous-même, le non-respect d’une limite. Notre colère surgit soit en cas d’intrusion dans notre sphère privée ou lorsque l’on ressent un sentiment d’injustice ou d’impuissance. La tristesse, quant à elle, est l’expression de la perte, de la rupture, d’un renouveau. Nous faisons le deuil d’une situation pour aller vers quelque chose de nouveau. Elle nous permet d’exprimer notre douleur. La peur représente l’inconnu, l’expression de ce qui peut arriver si nous ne réagissons pas. Elle est déclenchée par le danger et sa fonction est de nous protéger.

Et enfin, la joie est l’expression de la célébration, de la réussite, de la bonne nouvelle. On la trouve dans le plaisir, la réalisation de nous-même, le partage.

Vos émotions vous envoient des messages très concrets sur ce qui ne vous convient pas : elles sont le porte-parole de votre besoin satisfait ou non.

Chaque émotion a donc sa fonction et son mode d’expression spécifique. Sachez qu’aucune d’entre elles n’est meilleure qu’une autre. Ce qui est important, c’est d’identifier ce que vous ressentez et pourquoi vous le ressentez : c’est ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle est notre façon de percevoir, d’exprimer et de prendre conscience de nos émotions. N’avez-vous jamais remarqué que lorsqu’une émotion apparaît, nous sommes emportés dans l’énergie de cette émotion et ne sommes plus en capacité de prendre des décisions ? D’ailleurs, ne dit-on pas qu’il est préférable de ne pas prendre de décisions sous le coup de l’émotion ?

 

Les 5 étapes pour apprendre à « gérer vos émotions »

Étape 1 : Accueillez vos émotions

Accueillir ses émotions, c’est les honorer, leur faire une place, les respecter et les prendre en considération. Prenez l’image d’un signal d’alarme : vos émotions vous indiquent un problème de fonctionnement. Si vous voulez les maîtriser, les minimiser ou vous en débarrasser, elles reviendront sonner leur signal d’alarme à vos oreilles à chaque fois qu’une situation similaire se reproduira. En deuxième lieu, observez vos ressentis et décrivez précisément ce qui se passe dans votre corps et/ou dans votre tête.

Étape 2 : Clarifiez vos émotions

Dans un premier temps, posez-vous la question par rapport à vous-mêmes : en quoi suis-je impactée positivement ou négativement ? Puis posez-vous la question par rapport à l’autre. Prenez le temps de lui exprimer, de lui écrire ou de lui dire ce que vous ressentez : si vous ne lui dites pas, comment peut-il le deviner ?

Étape 3 : Nommez vos émotions

Donnez un nom à vos émotions : est-ce de la colère, de la peur, de la tristesse ? Posez des mots sur votre ressenti. Vous prenez ainsi du recul et de la distance par rapport à vos émotions. Dites-vous que cet exercice ne règle pas forcément tout de suite votre situation mais qu’il permet au moins de l’alléger. La clé, c’est l’identification de votre besoin et vous devez aller le chercher et l’exprimer.

Étape 4 : Exprimez vos besoins

Comme nous l’avons vu précédemment, lorsqu’un besoin n’est pas nourri, une émotion apparaît. Une fois que vous en avez pris conscience, vous pouvez aller le chercher : identifiez le besoin qui déclenche votre émotion.

Étape 5 : Passer à l’action

L’émotion, c’est votre cerveau qui vous dit : réagis ! Les émotions amènent toujours à une action. Vos 3 émotions (la colère, la peur et la tristesse) émettent un signal pour vous mettre en action afin que vous puissiez revenir à votre émotion de base : la joie. Il ne vous reste plus maintenant qu’à passer à l’action en 3 étapes :

  1. Mettez en place un plan d’actions concrètes : définissez les actions à mener
  2. Passez à l’action en prenant le temps d’agir de façon calme et posée

Expérimentez car c’est comme ça que vous vous améliorerez et discernerez là où vous êtes confortable ou pas.

Attention à la notion Responsabilité. En effet, vous n’êtes pas responsables du comportement de l’autre (cela lui appartient) mais vous êtes responsables de ce que vous en faites (car cela vous appartient). Bonne nouvelle : vous êtes acteur et vous pouvez agir dessus. !

En conclusion pour cette première partie, je vous invite donc à revenir à vos émotions ! Réapprenez à les accepter, à les observer, à les utiliser, à les exprimer afin de ne pas devenir des cocottes-minute ambulantes prêtes à déborder ! Les accepter, c’est en faire les moteurs de vos actions car elles essaient par-là d’attirer votre attention : êtes-vous en accord avec ce que vous vivez ?

Un autre facteur important : personne d’autre que vous n’est responsable de vos propres émotions. C’est vous-même qui les générez et elles parlent de vous ! C’est pour cela que nous réagissons tous différemment dans une situation donnée : nous ne sommes pas touchés de la même manière et beaucoup de facteurs entre en compte (notre sensibilité, notre environnement, notre éducation, notre perception).

Identifier les positions de chacun pour s’extraire du jeu psychologique

Les positions de vie d’Eric Berne

Eric Berne, fondateur de l’Analyse Transactionnelle, parle de positions de vie. Elles sont articulées autour de deux axes. Le premier  correspond à ce que vous pensez de vous-même à un instant T. Le second  à ce que vous pensez de l’autre au même instant T. De ces deux axes découlent respectivement deux composantes. La première comprend la perception que vous avez de votre propre valeur : soit positive, soit négative. La seconde, elle correspond à la perception que vous avez de la valeur de l’autre : soit positive, soit négative.

Au quotidien, vous adoptez (sans forcément en avoir conscience) une de ces 4 positions de vie en fonction des situations que vous rencontrez. Elles fluctuent lorsque le stress vous fait basculer : vous pouvez ainsi changer à tout moment de position de vie dans la journée. Lorsque votre position de vie se déséquilibre, votre objectif est donc de revenir en posture +/+, dans un rapport gagnant-gagnant.

 

Le triangle de Karpman

Ces positions de vie sont également liées aux trois rôles symboliques du triangle de Karpman, établi par Stephen Karpman en 1968 : la Victime, le Persécuteur et le Sauveur. Ce triangle vous permet d’identifier le jeu psychologique dans lequel vous êtes.

Qu’entend-on par jeu psychologique ? Il se met en place par l’envie de soulager un besoin psychologique d’un des trois rôles. Allons voir cela plus en détail. Au quotidien, vous pouvez jouer ces trois rôles en fonction de la situation que vous rencontrez. Vous pouvez occuper soit la place de Victime (pour nourrir le besoin d’être considéré et soutenu), de Sauveur (pour nourrir le besoin d’être aimé) et de Persécuteur (pour nourrir le besoin de soulager sa frustration). Comme nous venons de le voir, ce jeu psychologique permet de nourrir vos besoins non satisfaits (peur, manque d’estime ou de confiance…) au travers de ces scénettes.

L’enjeu tourne toujours autour de la notion de responsabilité. Le Persécuteur exagère la responsabilité d’un autre. La Victime renvoie la responsabilité sur un autre. Le Sauveur assume une part de responsabilité de la Victime.

 

Identifier sa position et celle de l’autre

+/- : Vous avez de la valeur et votre interlocuteur n’a pas de valeur.

Vous vous sentez supérieur aux autres et ne croyez qu’en vos propres valeurs. Vous vous montrez critique et méprisant vis-à-vis de l’autre. Dans ce jeu, vous vous positionnez plutôt en Sauveur ou en Persécuteur.

-/+ : Vous n’avez pas de valeur et votre interlocuteur a de la valeur.

Vous n’avez pas confiance en vous et en vos capacités. Vous doutez de votre valeur et vous laissez le pouvoir aux autres de juger à votre place. Dans ce jeu psychologique, vous adoptez volontiers le rôle de Victime.

-/- : Vous n’avez pas valeur et votre interlocuteur n’a pas de valeur.

Vous avez une image négative de vous-même et de l’autre. Cette position de vie vous empêche d’envisager toute forme de relation ou d’action constructive.  Dans ce jeu, vous prenez plutôt le rôle de Victime ou de Persécuteur.

+/+ : Vous avez de la valeur et votre interlocuteur a de la valeur.

Vous vous respectez et vous respectez votre interlocuteur. Vous avez conscience de votre valeur et de la sienne. Vous êtes équilibré pour ne pas vous laisser tenter par les jeux psychologiques.

 

Améliorer votre relation avec votre interlocuteur

Dans les positions de vie (exceptée la position +/+) et le triangle de Karpman, il n’y a pas d’issue favorable, à moins de sortir de ce jeu. Chacun attend de l’autre quelque chose qui comble ses besoins et en tire un bénéfice qui lui est propre. Alors même si nous ne pouvons pas agir du côté du comportement de l’autre, agissons de notre côté !

Étape 1 : prenez conscience de ce qui se joue 

Repérez vos jugements vis-à-vis de vous-même et vis-à-vis de votre interlocuteur.  Puis, apprenez à repérer le rôle que vous jouez (« Dans quelle position de vie est ce que vous vous trouvez à ce moment-là ?) et le fonctionnement de l’autre afin d’éviter de rentrer dans son jeu.

Étape 2 : prenez vos responsabilités

Éloignez-vous de la situation, physiquement et mentalement en exprimant votre ressenti et en identifiant vos besoins.

Étape 3 :   mettez en place des actions qui dépendent de vous.

L’autre n’a donc plus de rôle et vous ne lui donnez plus de matière à jouer.

Lorsque vous adoptez la posture +/+, vous invitez implicitement l’autre à l’adopter également ! Il ne vous reste plus qu’à pratiquer et à vous entrainer 😉 !

Adopter la communication non violente  : les 4 clés pour communiquer avec l’autre

Qu’est-ce que la CNV ?

Le concept de la Communication Non Violente (CNV) a été inventé dans les années 1970 par le psychologue américain Marshall Rosenberg. La désignation de ce mode de communication découle du concept philosophique indien de bienveillance, c’est-à-dire de ne pas causer de dommage à quelqu’un. Dans notre façon habituelle de communiquer, nous avons tendance à refouler nos sentiments et à nous couper de nos vrais besoins.

C’est là qu’intervient la communication non violente (CNV) qui se fonde sur 4 postulats (les pensées, les sentiments, les besoins et les demandes) sur lesquels vous appuyer pour vous adresser à quelqu’un. C’est un processus en 4 étapes, appelé l’OSBD : observation (les faits), sentiments (l’émotion), besoins (satisfaits ou non) et demande (le dialogue).

 

Mettre en pratique l’OSBD

O comme Observation (les faits)

Vous constatez les faits et vous décrivez la situation de la manière la plus objective et factuelle possible, en restant neutre. Vous observez et partagez l’information sans jugement, sans interprétation et sans supposition.

Exemple, préférez : « Nous avions noté notre rendez-vous à 18h dans l’agenda. Il est 18h30. J’aurais aimé être averti de ton retard.  Et évitez : « Tu es tout le temps en retard ! »

S comme Sentiments (émotions)

Il peut y avoir plusieurs émotions. Utilisez-le « je ». Dites à l’autre ce que vous ressentez (sans tomber dans l’affect) et ce que la situation vous provoque. Vous exprimez vos sentiments et les attitudes suscités dans cette situation, vous partagez vos émotions :

Exemple : « Quand j’entends ces mots, je me sens rabaissé et triste. »

B comme Besoins

Identifiez les besoins qui se cachent derrière vos émotions et exprimez-les (il peut y en avoir plusieurs). Exemple : « J’ai besoin de reconnaissance, de respect… de considération. »

D comme Demande

C’est la dernière étape. Il s’agit d’exprimer votre demande qui doit être claire et formulée de façon positive. N’attendez pas que les autres devinent vos besoins, exprimez-les. Vous proposez, votre interlocuteur l’entend et donnez-lui le temps d’y répondre :

Exemple : « J’aimerais que tu fasses…, est-ce que cela te convient ? Est-ce que c’est ok pour toi qu’on en parle ? Comment vois-tu les choses « Qu’est-ce que cela te fait quand je te dis cela ? » …

 

Vous voici maintenant parez pour entamer une communication collaborative et performante avec vos interlocuteurs en adoptant la posture +/+ : la clé pour vous accorder ! Cette posture vous invite à porter un regard bienveillant sur vous-même et sur les autres afin d’entretenir des relations harmonieuses et constructives. Par une meilleure connaissance de vous-même, vous pouvez donc à présent adopter un comportement adéquat. En vous positionnant vis-à-vis de votre interlocuteur et en étant pro-actif, vous construisez une communication collaborative et performante.

 

Article par Clotilde de Trémiolles, coach professionnelle et consultante en communication, C2T Coach

La première édition de « Travailleur autonome : vis de ton talent ! » a eu lieu les 19 et 20 octobre 2018 à Montréal ! Un événement inédit au Québec pensé et conçu sur-mesure par Les Talents M pour répondre aux défis des entrepreneurs, travailleurs autonomes et pigistes.

Une équipe de conférenciers de talent, eux-mêmes entrepreneurs, ont ainsi partagé leurs conseils, stratégies et retours d’expériences. La programmation a été développée pour prendre en compte tous les aspects de l’entrepreneuriat et donner les clés aux participants pour s’épanouir pleinement aussi bien d’un point de vue technique (offre, processus d’acquisition et de rétention de client), que social (témoignages et rencontres avec d’autres entrepreneurs), ou financier (rapport à l’argent et développement d’affaires).

19 octobre 2018 : une journée pour (re)positionner son offre et rencontrer d’autres travailleurs autonomes.

 

Marie-Josée Caya, fondatrice de DOT, Dare Other Things a ouvert l’événement en abordant le sujet qui revient souvent dans la bouche d’un entrepreneur : l’argent ! A travers une intervention interactive, Marie-Josée fait prendre conscience de la façon à laquelle l’économie d’aujourd’hui a financiarisé toute notre vie et influe sur la perception de notre niveau de revenu. Une présentation d’où nous ressortons apaisés face au manque (souvent apparent) d’argent et qui permet de ne plus le percevoir comme un étau mais bien comme une liberté !

Son conseil pour les travailleurs autonomes : Dès que nous recevons de l’argent, il faut nous rémunérer en premier puis épargner 10 % des gains.

 

Joël Guillon a partagé sa méthode Mo2i pour Mode opératoire identitaire et itératif, sorte d’empreinte digitale qui nous est propre, et qui canalise notre façon d’apprendre, de collecter, de créer, d’agir et de mémoriser. Lorsqu’il est mis en œuvre, le Mo2i agit avec force sur la manière dont un entrepreneur conduit ses actions de prospection, ses entretiens de négociation et de vente.

Ses conseils pour les travailleurs autonomes : Diriger les entretiens de négociation et ne pas se positionner comme un invité. Nommer le service que l’on rend et ne pas se définir uniquement comme une fonction.

 

Catherine Cormier, fondatrice de Betti – Réseaux sociaux et rédaction et de la communauté Vie de Pyjiste, est venue retracer ses huit années de parcours entrepreneurial. Son atout majeur : avoir su diversifier ses activités entre production, formations, webinaires, ebooks, événements… Un témoignage qui a permis de nombreux échanges, honnêtes et transparents, sur les défis, les blocages, la vie quotidienne, les échecs et les réussites d’une vie d’entrepreneur. Les participants sont repartis avec plein de « motivation » et de « persévérance » !

Ses conseils pour les travailleurs autonomes : Revoir nos objectifs régulièrement pour s’accomplir tout en accomplissant au mieux nos activités. Créer une To Do List des suites possibles pour visualiser plus clairement les activités à fusionner, à développer ou à supprimer.

 

La première journée de l’événement s’est clôturée par l’intervention haute en couleurs et en bonne humeur de Michel Rajotte, fondateur de Mezafairs. Tous les pré-requis d’un bon travailleur autonome ont été passés au crible. Parmi les plus importants : définir les bénéfices (plus que les avantages) de notre offre/service, activer notre réseau et les personnes ressources de notre entourage, avancer avec confiance et conviction, et conserver un plan de vie équilibré.

Son conseil pour les travailleurs autonomes : Travailler le CAB de notre offre (Caractéristiques, Avantages, Bénéfices) pour que nos valeurs rejoignent à coup sûr celles de l’acheteur.

20 octobre 2018 : acquisition et rétention de clients (en ligne et hors ligne) pour des revenus substantiels et récurrents.

 

Teddy Ngou Milama, expert de l’optimisation des tunnels de vente en ligne, a montré comment développer un site axé sur l’acquisition de clients et pas uniquement vitrine. Son angle de développement principal : le contenu (dans un blogue par exemple) en créant des séquences automatisées alliant contenu généreux et ciblés sur l’intention client, captation de courriels, pages de vente et discussions.

Ses conseils pour les travailleurs autonomes : Explorer le mécanisme de la conversation en utilisant des outils comme answerthepublic.com. Parier sur la qualité plus que la quantité.

 

Dominique Blais, consultant en développement d’affaires, a proposé d’explorer l’acquisition de clients hors ligne adaptée aux activités et au budget des travailleurs autonomes. Réseautage, commandite, démarchage, salons, cold calls, couponnage, presse, implication de la vie communautaire… toutes ses solutions sont aussi importantes pour l’activité entrepreneuriale que celle menées sur le web. Plus personnalisées, elles ont aussi l’avantage d’apporter plus de crédibilité aux yeux des prospects.

Ses conseils pour les travailleurs autonomes : Parier sur le lien offline/online. S’inspirer et décliner les leviers utilisés par les grandes entreprises.

 

Acquérir un client coûte 5 à 25 fois plus cher que d’en conserver un ! L’événement « Travailleur autonome : vis de ton talent ! » s’est terminé par l’intervention de Julie Dessureault, JDO Coaching, sur la relation client. Un enjeu de taille qui permet non seulement de faire durer nos mandats mais également de mieux vivre notre activité en évitant les frictions et incompréhensions. Elle a également fait pratiquer l’écoute active aux participants, point de départ essentiel à une bonne relation client.

Ses conseils pour les travailleurs autonomes : Questionner le plus possible nos clients en amont. Utiliser des outils comme le design thinking pour préciser le mandat. Ne pas oublier de calculer le coût d’acquisition de nos clients pour évaluer la rentabilité de nos actions.

 

Merci à nos partenaires de nous avoir accompagné tout au long de l’événement !

Oztudio de nous avoir mis à disposition sa magnifique salle pour le tournage de nos capsules, Xavier Balloche pour ses conseils éclairés et son professionnalisme lors de la réalisation de nos capsules vidéos, Marc-André Blanchette pour les relations presse, Viviane Tardif pour le design de nos communications, Isarta et Actus Médias pour avoir été de ceux qui nous ont fait confiance dès cette première édition!

Enfin, Revenu Quebec pour avoir été présents à nos côtés et surtout aux côtés des travailleurs autonomes participants afin de leur présenter leur Programme d’accompagnement gratuit destiné aux PME et aux particuliers en affaires (chiffre d’affaires inférieur à 5 millions de dollars). L’objectif est d’aider les travailleurs autonomes en démarrage, nouvellement inscrits aux fichiers des taxes ou des retenues à la source, à comprendre leurs droits et obligations fiscales, et d’accompagner leur utilisation de ses services.

Le bouche-à-oreille, ce sont les échanges qui se disent sur votre entreprise. Il est véhiculé par vos clients, mais aussi par vos prospects et d’autres personnes qui ne sont jamais venues vous voir encore. Incontrôlable direz-vous ? Pas si sûr. Ce procédé vieux comme le monde a ses propres règles et dépend complètement de la satisfaction que les clients ont de vous. Vous trouverez dans cet article des outils pour mettre toutes les chances de votre côté et vous attirer un bouche-à-oreille favorable, aussi bien en ligne qu’hors ligne.

Le bouche-à-oreille : l’importance de la complémentarité entre le virtuel et le réel

Les avantages d’un bouche-à-oreille hors ligne

Vous le savez sans doute, un client ou un prospect satisfait reviendra, en parlera à environ 5 de ses proches, dont certains viendront vous voir à leur tour (on parle alors de recommandation) et cela sans trop d’efforts de votre part. Mais saviez-vous qu’un client insatisfait parlera également de vous à ses proches ? Il partagera son expérience auprès de  9 à 15 d’entre eux, soit deux fois plus de personnes qu’un client satisfait ! Pire encore : ces mêmes personnes en parleront à leur tour à environ 10 personnes supplémentaires. Vu ainsi, il est préférable que votre bouche-à-oreille soit positif !

L’exposition du bouche-à-oreille en ligne

Par ailleurs, ce bouche-à-oreille est complété par les avis et les commentaires en ligne.  En effet, 82% des canadiens sont internautes, et selon le CEFRIO en 2015, 78% des internautes québécois consultaient au moins une source en ligne avant de réaliser un achat (34% regardant les plateformes d’avis en ligne et 19% les réseaux sociaux). Selon une étude de 2017 de Bright Local aux États-Unis, il ressortait même que 35% des internautes consultaient systématiquement les avis, 31% les regardaient régulièrement et 27% les lisaient occasionnellement pour définir si une entreprise leur semblait fiable. Par ailleurs, les avis des clients laissés sur les plateformes et réseaux sociaux se démocratisent de plus en plus. Aussi, votre référencement naturel dépend de vos avis en ligne qui impactent l’algorithme de Google, le moteur de recherche utilisé par 88% des internautes. Puisqu’il en est ainsi, nous vous invitons à vous l’approprier à votre avantage.

Une influence mutuelle

Ces deux modes de bouche-à-oreille sont complémentaires et s’influencent mutuellement car les internautes ont tendance à valider les recommandations de leurs proches en vérifiant la réputation en ligne de l’entreprise. Cela conforte les futurs clients dans la bonne image qu’ils ont de vous ou au contraire, les éloignent de votre entreprise. Ensemble, ils influencent votre taux de transformation, augmentent votre réputation et vos ventes, en vous évitant les efforts de recrutement de client.

De cette manière, vous améliorez votre retour sur investissement commercial et marketing, en augmentant la valeur à vie de votre client, tout en maintenant des coûts de communication et de marketing équivalents. Vous pouvez ainsi baisser le coût d’acquisition par client et investir sur l’excellence de votre service. Enfin, les avis rendent votre entreprise plus attractive pour les différents partenaires, collaborateurs et employés.

Les composantes de la satisfaction client, facteur indissociable de bouche-à-oreille positif

La satisfaction client correspond à l’avis du client sur son expérience dans votre entreprise, c’est-à-dire à l’ensemble des émotions et jugements qu’il se forge au fur et à mesure des rencontres directes (échanges téléphoniques, courriels, face-à-face) et indirectes (campagne marketing, infolettre, site web, etc.). Ces étapes ont lieu tout au long du « parcours client », lors de moments mémorables et se retrouvent sur différents canaux de communication.

 

Un message cohérent sur tous les canaux de communication

Pour être reconnu et créer une expérience uniforme, il est important que le message soit le même sur les différents canaux de communication. L’identité de la marque et sa mission doivent être facilement identifiables sur tous les supports (nom, logo, slogan, message) : la charte visuelle et le ton doivent vous ressembler partout. Cela fortifiera votre image auprès du client, consolidera votre crédibilité et suscitera les mêmes émotions et jugements chaque fois qu’il entrera en contact avec vous.

Une promesse à dépasser

Les différents points de contact du client avec l’entreprise sont autant de lieux où le client sera à même de juger si la performance de l’entreprise correspond bien à la promesse que cette dernière lui a faite. Afin que le jugement du client soit optimal, il est donc nécessaire de bien s’assurer que la promesse reflète bien la réalité, de manière à ne pas créer d’irritant. De la même manière, pour surprendre agréablement le client, l’impression laissée doit être supérieure à la promesse.

Des basiques à respecter

Comment s’assurer que la performance soit meilleure que la promesse ? Le premier point est de respecter les basiques. Selon Sylvie Llosa, conceptrice du modèle Tétra-Classe, il s’agit des éléments de votre service sur lesquels votre client compte vraiment. Ces éléments ne le transporteront pas de bonheur, mais leur absence causera une grande insatisfaction. Prenons l’exemple des toilettes d’un restaurant. Personne ne s’extasiera sur la propreté de l’abattant, mais en revanche, qui apprécierait de le trouver sale en début de service ? Les éléments basiques diffèrent selon le secteur d’activités et le niveau d’excellence. Nous n’attendrons pas les mêmes basiques chez un Tim Horton qu’au restaurant du Casino de Montréal. Dans le second, nous nous attendons à des plats servis à table sans bruits alors que nous acceptons les bruits ambiants des cuisines et de la salle dans un Tim Hortons.

Des irritants et des efforts à limiter

Qu’on se le dise, les basiques non respectés deviennent des irritants annonciateurs d’émotions et de jugements négatifs à l’égard de votre entreprise. N’oubliez pas de bien les identifier pour permettre à vos équipes de rester alertes et appliquées. De la même manière, les efforts inutiles demandés aux clients ne sont pas appréciés. Vous est-il déjà arrivé de passer par trois longues étapes ennuyeuses pour récupérer une clé de chambre d’hôtel ou de location de voiture ? Le temps des clients est particulièrement précieux et l’offre de service suffisamment grande et variée pour que les clients souhaitent voir ces efforts limités. Vous pouvez ainsi vous démarquer pour le grand bonheur de vos clients.

Des petits plus à ajouter

Toutes ces étapes sont déjà mises en place ? Vous pouvez maintenant vous concentrer sur les petits plus. Ils offriront une satisfaction supplémentaire à votre client et feront une vraie différence pour eux. Dans certains restaurants familiaux, il s’agit par exemple d’offrir du matériel de qualité pour les enfants afin de les tenir occupés. À vous de trouver ce qui vous différencie !

En clair, pour offrir un service satisfaisant, nous vous invitons à miser sur un positionnement cohérent, adapté à votre clientèle, qui respecte les basiques de votre service et offre un parcours client simplifié, quel que soit le canal de communication que le client choisira. Nous vous recommandons aussi d’être entouré d’une équipe qui vous ressemble, heureuse de travailler pour vous et dont le rayonnement sera perceptible par vos clients.

Comment optimiser le bouche-à-oreille virtuel

Maintenant que vous vous êtes assurés de la qualité de vos points de contact pour améliorer la satisfaction de vos clients envers votre entreprise, nous allons voir comment optimiser la récolte d’avis et tirer partie de ces derniers… même s’ils sont négatifs ! Nous avons vu en début d’article que les avis prenaient une place majeure dans les décisions d’achat des clients, alors pourquoi ne pas en prendre soin ?

Effectuer sa veille

Dans un premier temps, nous vous invitons à vous tenir informé en temps réel de tous les avis et commentaires publiés à votre sujet.

Les réseaux sociaux comme Google Mon Entreprise/My Business, Facebook et Instagram sont des plateformes que vous pouvez renseigner pour collecter les avis des clients. Les plateformes comme TripAdvisor et ses 390 millions de visiteurs uniques par mois, ou encore Yelp et les Pages Jaunes offrent les mêmes options et son assez populaires chez les consommateurs d’Amérique du nord.

De la même manière, des avis adéquatement collectés sur votre site web vous offriront un meilleur référencement naturel, augmenteront votre taux de vente en ligne et amélioreront votre notoriété.

Répondre aux avis et commentaires

Afin d’encourager vos clients à laisser un maximum de commentaires et ainsi augmenter votre visibilité et votre crédibilité, nous vous invitons à y répondre. Et là, de deux choses l’une : soit l’avis est positif et vous vous en réjouissez, soit il ne l’est pas et il peut être douloureux de le lire, et plus encore d’y répondre ! Dans les deux cas, rappelez-vous que vous vous adressez publiquement à votre client et à tous les futurs clients intéressés par vos services et vos réponses aux commentaires.

S’il est positif, votre client appréciera que vous preniez le temps de le remercier. Tel que vous pourriez le faire pour un proche, vous pourriez aussi vous réjouir pour lui de ce bon moment, lui promettre d’en parler à votre équipe (et penser à leur en parler J), et lui proposer une suggestion pour une prochaine fois.

S’il est négatif ? Ne ménagez pas vos efforts ! Prenez une grande respiration et mettez-vous à sa place. Quelle réponse aimeriez-vous lire ? Votre interlocuteur vous donne une occasion en or de vous positionner, de montrer votre empathie et votre envie d’avancer.

Nous vous recommandons donc de le remercier, de faire valoir son point de vue avec empathie et humilité (ce qui est difficile lorsque l’on se sent piqué par un ton inconvenant du client, on en convient). Répondez point par point en donnant des informations utiles aux autres clients et décrivez les actions posées pour éviter que le problème ne se reproduise.

Pensez pour les deux cas à souhaiter le revoir et saluez-le respectueusement. Le tour est joué !

« Manager » la qualité de son service

Une fois les réponses données, nous vous suggérons d’utiliser ces informations pour bonifier votre service. Vous pouvez répertorier vos commentaires dans un fichier qui vous permettra de comptabiliser les points soulevés et de les partager avec l’équipe. Ces renseignements sont de précieux outils pour gérer la qualité. Tout d’abord, ils vous permettent de repérer les points positifs appréciés par les clients. Vous êtes ensuite en mesure d’encourager ces bonnes pratiques avec vos employés et de vous assurer de leur bon maintien.

Ensuite, vous pouvez identifier les points à améliorer, les reporter aux équipes, et suivre leur évolution jusqu’à l’éradication complète du problème.

En fonction du point soulevé, vous pourrez alors identifier une personne ressource, impliquer l’équipe dans la recherche de solutions, mettre en place un échéancier de suivi et planifier les éventuelles étapes d’amélioration du processus.

Ce processus d’amélioration continue propulsera réellement votre entreprise plus loin en termes de qualité client et le suivi avec les équipes des commentaires et avis clients engagera chacun dans l’excellence des pratiques.

Inciter ses clients au bouche-à-oreille virtuel

Maintenant que vous avez appris à gérer votre bouche-à-oreille, pourquoi ne pas inciter vos clients à laisser des commentaires en ligne ? Étant donné l’impact sur les ventes, nous ne pourrions que vous donner raison, mais à condition de vous assurer que les basiques sont bien respectés dans votre entreprise, sans quoi vous vous exposeriez à des critiques inutiles.

Différents outils peuvent être choisis selon votre entreprise. Il est possible par exemple de demander au client directement au moment de la facturation ce qu’il a pensé du service. D’autres choisissent une tablette à l’accueil avec un logiciel de collecte d’avis. Un courriel de remerciement peut être aussi envoyé après la consommation de produit ou service avec des remerciements accompagnés d’une suggestion. Enfin, une affichette peut-être laissée sur le lieu de paiement.

Vous vous demandez comment aborder la question?

Le plus naturel sera le mieux et les informations que vous avez à demander sont réellement importantes pour vous, alors soyez sincère et authentique. Vous pouvez d’abord demander comment le client vous a connu, si votre entreprise ou votre établissement lui a été recommandé ou s’il a lu des avis clients. Demandez lui ensuite s’il serait d’accord pour donner à son tour son commentaire et ainsi informer vos futurs clients de son expérience. Vous pouvez également demander s’il accepterait de vous faire une faveur en inscrivant son avis sur une plateforme tout en précisant combien cela est important pour vous et votre image de marque. Aussi, il peut être mis en avant que vous souhaitez vous améliorez et encouragez vos équipes. Dans tous les cas, gardez bien à l’esprit que l’achat de commentaires positifs est interdit !

Vous voici maintenant bien outillé pour la gestion du bouche-à-oreille en ligne et hors ligne ! Il ne vous reste plus qu’à mettre en place avec votre équipe les différents conseils présentés ici. Nous vous souhaitons bonne réussite et s’il vous reste des questions, faites-nous signe ! Nous aurons à cœur de vous aider !

 

Nathalie Esain, Consultante expérience client

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Montréal, septembre 2018 – Les Talents M, première communauté marketing francophone, organise les 19 et 20 octobre 2018 à Montréal deux jours de conférences entièrement dédiés aux travailleurs autonomes.

 

Le travail indépendant : une tendance durable

Selon les dernières enquêtes de Statistiques Canada, les travailleurs indépendants représentent un peu plus de 15% de la population active canadienne. Ce sont donc plus de 2,8 millions de travailleurs autonomes qui exercent au Canada dont 557 000 au Québec.

Des enjeux à prendre au sérieux pour le travail autonome

Les travailleurs indépendants, prennent de plus en plus de place parmi les actifs de la société. 70% le sont devenus par choix. Pourtant, ‘trouver’ des clients et atteindre un niveau de revenu au moins égal à celui qu’ils avaient en étant salariés reste un enjeu de taille. C’est ce qui a donné l’idée à l’équipe de Les Talents M de proposer ces 2 jours de conférences dont l’objectif est de permettre à tout travailleur autonome de vivre confortablement de son métier.

Un programme de conférences inédit au Québec dédié aux travailleurs autonomes

Les travailleurs indépendants sont tous des chefs d’orchestre, avec un métier multi tâches.

« Chacun de nous a un parcours qui le rend unique, quand nous avons la chance de mettre cette valeur inestimable au service de nos talents, c’est tout l’écosystème qui s’en trouve gagnant. Nous devenons excellents lorsque nous faisons ce que nous aimons faire. L’atteinte des revenus minimum pour vivre confortablement de nos talents est un enjeu de taille, c’est pourquoi nous accompagnons nos membres à passer ce cap, pour aller plus loin et faire ce qu’ils aiment, d’où ils veulent et quand ils le veulent », explique Maryline Marti, PDG et fondatrice de Les Talents M.

Ces deux jours de conférences couvrent l’ensemble des aspects du quotidien des indépendants. Créer une offre qui leur est propre, en faisant ressortir leur unicité et leur expertise. Mettre en place un système d’acquisition et de ventes en ligne. Bâtir un réseau d’affaires hors ligne, gérer la relation client, démystifier leur rapport à l’argent, rencontrer et partager avec d’autres travailleurs autonomes.

Profiter de l’expérience d’experts et d’influenceurs

Les conférences et formations seront offertes par un panel d’experts et d’influenceurs dans les communautés d’entrepreneurs. Ils partageront leurs conseils et les stratégies qu’ils ont eux-mêmes développés et testés tout au long de leur vie d’entrepreneurs. Un partage d’expériences et d’outils gagnants pour se créer des opportunités à haute valeur ajoutée et faire croître ses réseaux d’affaires.

 

A PROPOS

Les Talents M accompagnent les travailleurs autonomes. Nous visons à permettre à la communauté des travailleurs indépendants de se rencontrer pour échanger, se former, coopérer, innover, aller plus vite et plus loin ensemble grâce à un environnement propice au co-développement, où l’humain est au cœur du dispositif.

Conférence « Travailleur autonome : vis de ton talent ! »

Quand : Les 19 et 20 octobre 2018

 : Studio Bizz Mont Royal, 551 avenue Mont-Royal Est, Montréal, Québec H2J 1W6 (face au métro Mont Royal)

Pour qui : Tous les travailleurs autonomes qui désirent s’outiller pour mieux vivre de leur talent

Par qui : Experts et conférenciers avec de nombreux succès à leur actif en marketing, ventes et développement personnel, sélectionnés par Les Talents M pour leur connaissance des réalités et besoins des travailleurs indépendants.

Pourquoi : Pour aider les travailleurs autonomes à bien vivre et avec confiance de leur talent !

*les conférences sont données en français

Lors de la conférence « Travailleur autonome : vis de ton talent ! », et pour la première fois au Québec, des experts et influenceurs partageront les méthodes et stratégies qu’ils ont eux-mêmes testées et éprouvées tout au long de leur vie d’entrepreneur pour aider les travailleurs autonomes à aller plus vite et plus loin dans leur activité. 

Découvrez les conférenciers qui vous permettront de monter une offre unique en accord avec vos valeurs et votre expertise, mettre en place des systèmes de vente et marketing en ligne et hors ligne, gérer votre relation client, et bien plus encore !

Marie-Josée Caya
Fondatrice de DOT (Dare Other Things ou Découvrir, Oser, Trouver)
Conférence « Démystifier son rapport à l’argent »

« J’aide les participants à comprendre le monde capitaliste dans lequel nous évoluons, et leur permet de trouver la place qu’ils-qu’elles aimeraient y occuper de manière réaliste.  Avec un contenu solide et une démarche objective, je les accompagne dans la recherche de leur réalité professionnelle ainsi que celle de leur potentiel unique afin qu’ils-qu’elles puissent – en se sentant alignés avec eux-mêmes – devenir des agents de changements positifs dans leur propre environnement. »

Marie-Josée Caya est une spécialiste du changement. À travers ses formations, c’est tout notre rapport à l’argent, au succès et notre impact sur l’environnement qui nous entoure, qui sont remis en jeu. Nous redéfinissons ainsi nos priorités, éclairés sur le fonctionnement de notre société occidentale, afin de pouvoir s’accomplir soi, selon nos propres valeurs et motivations intrinsèques.

Marie-Josée possède un MBA, un certificat en intervention psychosociale, et un certificat en négociation du Program on Negotiation du Harvard Law School. Elle a également suivi le cours Leading from the Emerging Future, un MOOC donné par le MIT.

Si le fonctionnement de notre société occidentale lui est si bien connu, c’est justement parce que pendant 5 ans, lors d’un séjour d’affaires en Chine, à Dalian dans la province du Liaoning, elle a pu l’observer de l’extérieur.  C’est en Chine qu’elle a pris conscience que notre manière de penser était loin d’être la seule façon de percevoir la vie, de définir le succès, de se sentir épanoui-e.

C’est cette richesse culturelle qui la pousse alors à commencer des recherches exhaustives sur notre système capitaliste – qu’elle apprécie à plusieurs égards – sur l’importance de la culture environnante, sur l’identification de nos valeurs personnelles et de notre motivation intrinsèque.  En Asie, elle a saisi l’importance de l’harmonie intérieure, de l’équilibre et de l’impact positif que chacun d’entre nous peut avoir sur son environnement; ce qui résulte en une vie professionnelle plus satisfaisante.

Catherine Cormier
Fondatrice de la communauté Vie de Pyjiste et de Betti.ca
Conférence « De pigiste à temps partiel à conférencière en pyjama, mon parcours d’entrepreneure »

 

Catherine est la petite face derrière betti – réseaux sociaux & rédaction, et les événements en ligne de formation Vie de Pyjiste. Freelance depuis plus de 8 ans, elle s’amuse à trouver les bons mots et la bonne couleur pour connecter les bonnes personnes ensemble. Juste ça, et tout ça à la fois!

De rédactrice web à gestionnaire de communauté à conférencière, elle porte quotidiennement tous les chapeaux d’une entrepreneure, alliant les tâches poches à celles qui l’inspirent, et les heures facturables aux heures qui auraient pu être facturables mais qui n’ont pas été si productives que ça finalement.

Avec elle, vous passerez à travers ses défis, ses erreurs, ses apprentissages, ses leçons. Ses beaux moments, ses moins beaux, et surtout ce qui fait qu’encore aujourd’hui, il n’y a pas une seule journée où, même si c’est pas toujours facile, elle n’adore pas son boulot.

Teddy Ngou Milama
Stratège et consultant acquisition de clients Web
Conférence « Acquérir facilement des clients sur Internet »

  

Teddy Ngou Milama est un expert du Growth hacking ou comment réussir à optimiser l’acquisition des clients en ligne, à faible coût, pour en tirer toute la puissance du web. Un outil multipotentiels aussi bien pour la prospection client que pour diversifier ses activités de travailleurs autonomes.

Teddy Ngou Milama est un entrepreneur, formateur, auteur, consultant en acquisition de clients sur Internet, gérant d’artistes, et expert en prise de décision « bonnes comme mauvaises ». Grâce à ses compétences interdisciplinaires, il aide les entrepreneurs, les dirigeants, les artistes et les organisations à atteindre leurs objectifs d’affaires.

En 2005, passionné par la résolution de problème, la prise de décision et la conquête de soi, Teddy Ngou Milama décide de compléter une maîtrise en éthique de la communication dont le thème porte sur « comment prendre de bonnes décisions ». Cette aventure lui a permis de développer de fortes compétences communicationnelles et de leadership qui naturellement le pousseront vers le coaching et la gérance d’artistes.

En 2007, Teddy Ngou Milama fonde avec ses amis d’université la start-up: Affut Job, ils organiseront le plus important salon de l’emploi à destination de l’Afrique au Canada. Cette expérience amènera Teddy à former les responsables de ressources humaines des plus grandes entreprises canadiennes à la spécificité du recrutement vers l’Afrique.

En 2014, Teddy Ngou Milama crée l’agence de marketing numérique et label de musique Jouzik Records. Son nouveau défi: sensibiliser les artistes à utiliser la puissance du Web pour vivre de leur art.

Faisant suivre les actes à la parole,  Teddy a publié un livre à cet effet intitulé: « Vivre de sa musique grâce à Internet: 7 façons pour briser le stéréotype des artistes fauchés » en juin 2017.

Joël Guillon
Fondateur Joël Guillon Excellence Inventeur de la méthode Mo2i , formateur et auteur
Conférence « Développer une offre de service efficace »

 

Joël aide les travailleurs autonomes grâce à la méthode de l’Excellence opérationnelle qu’il a lui-même développé en découvrant que nous avons chacun un seul mode opératoire et que celui-ci nous rend extrêmement puissant et efficace quand il est mis en œuvre. Il leur permet alors de définir leur offre et leurs activités en faisant ressortir leur unicité, en accord avec leurs valeurs.

Éducateur pour jeunes délinquants pendant une dizaine d’années, c’est vers l’âge de trente ans que Joël décide de faire de la vente à domicile pour soigner sa timidité. Il poursuit ensuite une carrière de vendeur occupant tous les postes jusqu’à directeur général d’une filiale de la Compagnie Générale d’Électricité. Puis il devient consultant en entreprise pour améliorer les entretiens de vente.

Chercheur ancré dans le réel avec la volonté d’agir pour changer le monde :

  • comprendre le fonctionnement de l’humain et découvrir le meilleur de chacun.
  • se focaliser sur l’action en faisant abstraction des comportements, attitudes et caractéristiques psychologiques.

Joël a ouvert une nouvelle voie de compréhension de l’humain, pour aider chacun individuellement et collectivement à œuvrer dans le plaisir et la sérénité financière.

Julie Dessureault
JDO Coaching
Conférence « La relation client: aptitudes et attitude »

 

Julie Dessureault est coach et stratège d’affaires. Elle partagera ses conseils et méthodes pour développer et gérer une relation client efficace et ciblée, dans le contexte particulier qu’est celui des travailleurs autonomes. Le succès d’un mandat commence par là, bien avant la remise du livrable final. Il en va de la rentabilité de votre activité. Un enjeu de taille qui se décline en fonction de vos interlocuteurs, des étapes d’avancement du projet, de vos propres aptitudes et d’une bonne attitude.

Julie Dessureault, coach certifiée ACC, accompagne les entreprises et individus pour assurer l’harmonisation de leurs stratégies avec leur mission et leurs objectifs. Catalyseur des aspirations par la mise en lumière de la vision et de l’image de marque, propre à chaque entrepreneur, et leur déploiement à travers ses actions.Grâce à ses expériences en tant que membre de direction d’entreprise, directrice de comptes marketing, responsable partenariats et événements, mentor et stratège, Julie possède une compréhension globale des enjeux dans différentes industries (entrepreneuriat, arts et culture, communications, philanthropie, technologie, santé, etc.).

En coaching de groupe ou individuel, elle permet également aux travailleurs autonomes d’atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.

Dominique Blais
Consultant en développement des affaires
Conférence « Stratégie d’acquisition de clients hors ligne »

 

Dominique dispose d’une solide expérience en démarrage d’entreprise, en développement des affaires et marketing, en négociation de partenariat, ainsi qu’en éducation.

Après plusieurs années d’implication dans le domaine du spectacle en tant que Vice-président de Productions The Show Must Go On Inc., son sens de l’entrepreneuriat l’a aussi conduit à ouvrir une première école de musique en 2008. Ayant obtenu un succès dépassant les attentes, il a ouvert deux succursales supplémentaires, ce qui lui ont valu en 2012, le titre d’Entrepreneur vedette de la campagne Passeport vers l’entrepreneuriat du Carrefour jeunesse-emploi Mercier, un service du Programme d’information sur le travail et la recherche d’emploi de Montréal (PITREM).

Sa carrière en tant qu’éducateur dans le domaine des affaires a débuté en 2003 à l’Institut Trebas. Au fil des années, il a eu l’opportunité d’y enseigner une dizaine de cours différents, incluant le marketing traditionnel et numérique, la promotion, le démarrage d’entreprise, etc. Intégré à part entière dans l’équipe administrative, il y occupe actuellement le poste de Directeur des études.

Faits intéressants :

  • Membre en tant qu’auteur-compositeur de la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)
  • Membre du jury chez FACTOR (The Foundation Assisting Canadian Talent on Recordings) pour l’octroi de subventions.
  • Membre du conseil d’administration du Festival Vue sur la relève
  • Membre du conseil d’administration du Camp des arts
  • Membre du conseil d’administration du Projet Rousselot
  • Auteur de 2 livres numériques (e-book)

o   Le succès au bout des doigts : Générer des revenus par l’enseignement de la musique au niveau récréatif (sept. 2017)

  • Best Seller (Livres Français) sur Amazon en juin 2018.

o   Generate Income From Selling Merch as an Indie Artist

Michel Rajotte
Mezafairs
Conférence « Pré-requis pour être un travailleur autonome à succès »

Une carrière de 35 ans dans le Mouvement Desjardins durant laquelle Michel a grimpé tous les échelons de la tonte du gazon à la direction d’une caisse Desjardins.
Une nouvelle orientation dans le domaine des produits financiers comme directeur d’agence qui l’a finalement amené à fonder MezAfairs-Formation en 2012  afin de concrétiser sa raison d’être : « Mentorer  en animant des personnes à découvrir leur raison d’être et en  les accompagnant à la réaliser en s’entourant de partenaires complémentaires ».

 

La première conférence entièrement dédiée aux travailleurs autonomes !

Deux jours de conférences avec les meilleurs experts et influenceurs entrepreneurs, et un programme inédit spécialement développé pour les travailleurs autonomes !

« Une image vaut mille mots ». Cette citation est d’autant plus vraie dans le marketing. Croquis, bandes dessinées ou encore scènes de vie illustrées : ce type de marketing visuel s’invite de plus en plus sur les supports de communication des entreprises. Ces dernières années, il avait été laissé de côté au profit des phrases d’inspiration (que celui qui n’a pas vu passer le « Keep calm and carry on » sur son fil d’actualité Facebook lève la main !). Les illustrations reviennent en force et leur rôle va bien au-delà d’un simple complément de contenu éditorial ou audio. Elles se suffisent de plus en plus à elles-mêmes, notamment sur les réseaux sociaux dédiés à l’image comme Instagram ou Pinterest. Et ce n’est pas pour déplaire aux illustrateurs qui collaborent régulièrement avec les marques en quête d’une identité visuelle unique et engageante.

Vous reprendrez bien un peu de dessins ?

Dans un contexte où les individus, faute de temps, filtrent soigneusement le flux d’informations qui leur est proposé, les illustrations apportent une réelle valeur ajoutée. Qui a encore le temps de lire un contenu en bloc, qui requiert une profonde attention, lorsqu’une illustration accompagnée d’un texte minimal parvient au même résultat ? Souvent, un petit dessin vaut mieux qu’un long discours. Que ce soit pour clarifier une explication, créer de l’émotion, ou encore permettre à l’utilisateur de se projeter, les raisons qui poussent les entreprises à avoir recours aux illustrations dans leurs stratégies marketing sont nombreuses.

Les illustrations éditoriales : elles viennent embellir le contenu

C’est le type d’illustration qu’on aperçoit dans les journaux ou les articles de blogues (une caricature, un dessin humoristique, etc.). Souvent placées au début des articles, elles n’apportent pas d’informations complémentaires et peuvent donc vivre seules. Elles ont un but humoristique, sont là pour créer de l’émotion, ou même raconter une histoire, toujours au service du contenu éditorial. Les illustrations éditoriales doivent reprendre le style, le ton, les couleurs de l’entreprise. En d’autres termes, elles doivent refléter votre personnalité.

 

Illustration éditoriale dans l’article du Huffington post sur le journal Metro de Montréal  >

Les scènes : elles s’adressent à l’imagination du lecteur

Ce type d’illustration représente un personnage en train de faire une action dans un contexte précis. Les scènes racontent une histoire courte, que chacun pourra interpréter comme il le souhaite, en faisant appel à son imagination. Utilisées dans un objectif marketing, elles permettent de comprendre à quoi sert un produit ou un service et comment il pourra s’intégrer dans la vie du consommateur.

 

<  Publicité illustrée pour les plats préparés de la marque Marie, qui met en scène le produit et le consommateur en train de manger sur le pouce, devant son bureau.

Les illustrations ponctuelles (ou spot illustrations) : elles appellent à l’action

Souvent très épurées et en noir et blanc, ce sont de petites illustrations qui font généralement entre 10 et 20 cm. Elles représentent un animal, un personnage ou une chose, toujours sur fond blanc (ou du moins, uni). Elles font penser aux doodles que les utilisateurs de bullet journal gribouillent sur leur carnet. À la différence de l’illustration éditoriale, l’illustration ponctuelle doit être accompagnée d’un texte explicatif, elle ne se suffit pas à elle-même. Elle permet d’illustrer une action simple, de définir une humeur ou encore de diriger l’œil du lecteur où l’on souhaite l’amener. Même si ce type d’illustration est à première vue plutôt simple et minimaliste, il doit être soigneusement conçu pour rester facile à interpréter. Il faut trouver la bonne adéquation entre trop de détails qui brouilleraient la compréhension du message et pas assez de détails qui empêcherait d’atteindre l’objectif voulu.

La marque de jus de fruit Innocent utilise des spots illustrations accompagnés d’un texte pour permettre à l’internaute de naviguer entre les différentes catégories du site web  >

Les infographies : elles permettent d’expliquer des notions complexes

C’est un format d’illustration visuellement attrayant et coloré qui permet de transmettre des informations complexes et vulgariser certains concepts. Elle se présente comme une image illustrée avec des chiffres, des symboles et des dessins à lire dans le sens de lecture habituel. Une parfaite appropriation du sujet est nécessaire pour réaliser ce type d’illustrations, ce qui tend à renforcer l’expertise de leur auteur. Quant au lecteur, il est immédiatement captivé avec des illustrations claires et concises, qui viennent compléter de façon ludique sa compréhension du sujet.

 

<  Infographie réalisée en direction des propriétaires de bars et restaurants Canadiens permettant d’expliquer simplement les réglementations provinciales concernant la vente d’alcool.

L’illustration occupe une part de plus en plus importante sur les supports de communication papier comme sur le web. Petit rappel : une illustration n’est pas animée. Contrairement aux gifs et aux vidéos par exemple, l’illustration est un dessin, un élément, une scène à un instant T. La difficulté est donc de créer des illustrations qui poussent le lecteur à développer son imagination, tout en s’adaptant à un périmètre restreint et en faisant en sorte que le message soit compréhensible par tous. Qu’elles mettent en valeur le contenu éditorial, racontent une histoire ou rendent des notions difficiles à comprendre parfaitement digestes, les illustrations sont de formidables atouts marketing. Elles requièrent toutefois un bon coup de crayon : faire appel à un spécialiste de l’illustration ou un designer graphique est fortement recommandé !

Article par Maude Riout, rédactrice pigiste

Le marketing olfactif est en plein essor depuis quelques années. Ici on s’adresse surtout aux commerces ou établissements physiques. Bien plus que la diffusion d’un simple parfum d’ambiance, le marketing olfactif consiste à créer un parfum « signature » unique, spécialement pour vous. Alors qu’on le voyait plutôt dans le luxe, il se retrouve de plus en plus dans l’hôtellerie, les lieux publics, les boutiques  de prêt-à-porter, d’ameublement, d’alimentation, les salles de sports… et bien d’autres !

Saviez-vous que l’homme est l’espèce qui utilise le plus mal son odorat (il lui préfère les sons ou les images). Pourtant il s’agit du seul sens directement connecté à notre système limbique où sont stockées la mémoire et les émotions, comme la peur et le plaisir, qui sont primordiales dans nos réactions. Les odeurs ne sont donc pas analysées par notre conscience avant de nous évoquer un souvenir, de nous faire ressentir une émotion, ou de motiver une action. L’odorat est aussi capable de nous éveiller des souvenirs aussi loin que la petite enfance : la fameuse madeleine de Proust.

Comme pour les autres sens, plus le parfum va susciter une émotion, plus cela va influer sur la perception du contexte dans lequel il a été respiré, et plus il sera mémorisé. Le marketing olfactif possède plusieurs branches.

Le merchandising olfactif pour les points de vente physiques ou les événements

Il permet de stimuler les ventes ou de créer un environnement bien perçu par son public. Attention toutefois, Julien Grobert, docteur en marketing à l’école de management de Toulouse, spécialiste du marketing sensoriel, indique ICI qu’un « parfum congruent, c’est-à-dire cohérent avec son lieu de diffusion, aura moins d’impact que lorsque la senteur créé la surprise ».

On pense notamment au vivifiant citron pour les salles de sport, la lavande pour les espaces bien-être, l’odeur de cuir pour le concessionnaires, ou du pain chaud pour les boulangeries (oui… celui là est on ne peut plus cohérent mais redoutablement efficace).

A Montréal, les restaurants LOV ont fait appel à une agence de marketing olfactif afin de créer une signature olfactive botanique et fraîche en accord avec leur cuisine, leur décoration et leurs valeurs éco-responsables. On prend son temps et on se détend !

La signature olfactive pour un produit ou une marque

C’est le prolongement de l’image de marque dans sa forme classique (son nom, son logo, ses couleurs). Son petit nom c’est « logolf » pour « logo olfactif ». L’un des bons élèves en la matière est la société Abercrombie & Fitch qui use et abuse du marketing sensoriel dans ses magasins et ceux de ses filiales : lumière tamisée, musique à fond, et parfum vaporisé sur les vêtements et à l’intérieur des boutiques.

L’affichage olfactif pour les campagnes publicitaires

Ici l’affiche est accompagnée d’un bouton ou d’un détecteur de mouvements pour diffuser les parfums à chaque passage. Harry’s a été l’un des premier à mettre en place ce type d’affichage 2.0 en 2005 (déjà !) en plaçant une centaine de diffuseurs à l’odeur de pain chaud autour de son affichage pour présenter ses nouveaux petits pains.

Et parce qu’un peu d’humour ne fait jamais de mal, la marque canine Beneful avait aspergée 1 500 colonnes publicitaires de l’odeur de ses croquettes pour chien. Difficile de passer à côté lorsque nos toutous se retrouvent la truffe collée à l’affiche ! Et c’est un coup de maître (c’est le cas de le dire) lorsqu’on sait qu’il est difficile de vendre un produit quand celui qui achète n’est pas le consommateur direct.

Comment faire et utiliser le marketing olfactif ?

Les premières études font leur apparition et le moins que l’on puisse dire, c’est que le marketing olfactif montre d’excellents résultats. Au-delà de perfectionner l’image de marque et son souvenir, il permet d’augmenter les ventes sur place et la notoriété des établissements.

Une étude BVA/Air Berger, menée dans une chaine hôtelière et un grand magasin d’ameublement, montre que, dans le cas des premiers, les établissements avec animation olfactive sont perçus comme plus qualitatifs, tandis que les achats d’impulsion ont augmenté de près de 40 %  dans le second.

Vous l’aurez compris, les effets du marketing olfactif peuvent se ressentir avant, pendant et après la visite de votre établissement par vos clients. Si vous souhaitez créer un parfum signature à votre image, vous pouvez vous faire accompagner par des professionnels spécialisés qui prendront le temps de comprendre vos valeurs, visualiser votre espace et définir avec vous les objectifs recherchés derrière la mise en place d’un système olfactif. Cela peut-être :

  • améliorer la perception de la qualité du séjour et augmenter les intentions de retour de la clientèle (pour les espaces réceptifs notamment)
  • prolonger les temps de visite et augmenter les achats impulsifs (pour les commerces)
  • travailler l’expérience client (pour tout établissement)
  • parfaire l’image de marque (pour tout établissement)
  • réduire les incivilités au comptoir (pour les espaces publics, les banques…)
  • diminuer le sentiment d’attente (chez les professionnels de santé par exemple)
  • etc.

Ces professionnels sauront également créer un parfum qui répondra à certaines réglementations, comme celles de l’IFRA (International Fragrance Association) et de son code de bonnes pratiques. C’est un ensemble de fiches techniques et sanitaires qui réglementent la concentration et l’utilisation des parfums afin qu’ils soient sans danger pour l’environnement et le consommateur. Le marketing olfactif répond notamment à la classe des « produits n’entrant pas en contact avec la peau » où se trouvent les parfums d’ambiances, parfums ventilés, système délivrant un parfum utilisant une technologie sans spray, ni aérosol ou huile chauffée.

Une précaution sanitaire qui peut néanmoins vous éviter la catastrophe. Parce que oui, le marketing olfactif a bien une limite : les parfums évoquent des souvenirs différents à chacun d’entre nous. Cela est très subjectif. Ils peuvent donc être associés à des souvenirs heureux comme provoquer un rejet immédiat. Mieux vaut donc parfumer avec douceur pour ne pas saturer l’air ambiant et plaire au plus grand nombre.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’histoire et l’utilisation du marketing olfactif, je vous invite à regarder cette vidéo de Cyrille Gerhardt, en partenariat avec Smell Marketing, très complète et illustrée grâce aux nombreux témoignages (de commerçants notamment).

Article par Aurélia Juif-Leclerc